Lombok

Suite des aventures : depart des iles Gili.

Après une journée de route semée d'arrêt pour manger ou attendre la fin de 2 orages, on a atterri à la tombée de la nuit à Tetabatu. A cause de la pluie on a préféré prendre une chambre et attendre le lendemain pour repérer les lieux et sortir les hamacs... Seulement ça ne s'est pas passé comme ça, à la place on s'est retrouvé embarqué dans une rando de 18h dont 9h de montée, 2h de pause et 4h de marche détrempé... Le but : atteindre le sommet de la caldeira d'où on pouvait admirer le volcan Rijiani mais surtout le cratère qui grâce à l'eau de pluie forme un somptueux lac aux couleurs splendides !

Si on raconte la marche dans tous les détails ça risque d'être long alors promis on va raccourcir. On a commencé par 3h de montée douce à la frontal, notre porteur, l'homme de la forêt nous frayait un chemin avec sa machette. Je dormais presque en marchant et c'était trop lent pour Joël. Après le levé du soleil on a continué pour 1h30 de montée raide dans la forêt humide, les pieds glissaient sur le racines et les pierres mouillées et on s'aidait des mains pour monter. Puis ce fut la pause petit-déjeuner, la vrai longue pause qu'on ai eu. Moi qui pensais qu'on venait de faire le plus dure, Chris nous prévint qu'il y avait encore 1h30 de montée raide et difficile avant le plat... Il le savait donc que c'était dur... quel menteur !

Quand on a débuté le <plat>, c'est à dire une montée douce sur un terrain plus facile dans une prairie de montagne, on était cassée, ma hanche me faisait terriblement souffrir mais selon mes calculs il n'y avait que 2h de marche sur ce terrain facile. Évidement encore mensonge se fut 2h assez facile en souffrance et 1h plus rude de montée avant d'arriver au sommet. On avait déjà peur de la descente. On a profité de la vue sous un vent froid et on a pris quelques photos. Pour moi c'était déjà un exploit d'être arrivé là. Il était 11h30, on avait déjà 1h30 de retard mais on pouvait encore espérer rentrer avant la nuit.

 

 

Les 2 premières heures

retour, le terrain était facile et malgré nos douleurs on s'en sortait bien. On a commencé confiant la descente raide et glissante et c'est devenu rapidement l'horreur. Après 1h30 de souffrance à chaque pas où mes jambes tremblaient et ne supportaient plus le poid de mon corps je me suis effondré en larmes de fatigue et douleur. Le porteur qui depuis 2h ne me lâchait pas et surveillait silencieusement chacun de mes pas allât rejoindre les 2 autres devant tandis que Joël me rassurait. Ce fut le déclencheur d'une pause, en vrai tout le monde souffrait, Chris marchait en chaussettes car ses chaussures le torturaient et Willem avoua que ses jambes avaient aussi du mal à la tenir debout. Il restait au moins 3h dont 1h30 encore d'horrible descente. Cette fois-ci j'avais 2 battons pour aider mes jambes mais j'avançais encore comme un escargot et c'est là que la pluie a commencé. Une pluie tropicale comme une douche, grâce au kway on a réussi à garder le haut au sec mais pour le reste on était détrempé chaussures comprises. Bizarrement ça a accéléré nos pas, on avançait maintenant rapidement, mes jambes m'ont porté de nouveau. Puis la pluie s'est calmé et la douleur est revenu mais j'avançais toujours d'un bon pas suivi de près de Joël et du guide qui veillaient sur moi. Avec Joël on a toujours gardé le moral, on racontait des conneries, on se faisait des blagues et on s'encourageait, sa cheville le faisait souffrir. Puis la pluie a recommencé plus forte et plus longue, le sol était détrempé on marchait dans des flaques et j'ai reconnu l'endroit où on avait observé le levé du soleil... on était encore loin et la nuit allait tomber.

Ça faisait un moment qu'on avait pas vu Chris et Willem et avec le nombre de chemins qu'on avait croisé on était presque sûre qu'ils étaient perdu. Le porteur qui nous guidait mais qui parlait pas un mot d'anglais, a fini par en prendre aussi conscience et à pousser des cris sans réponse. Alors que ça faisait 20min qu'on marchait avec les lampes torches, on entendit la mosquée, on s'approchait du village, pendant un court instant on fut heureux. Court car l'homme de la forêt, celui-même qui venait de parler avec les singes noirs pour les faire fuir (et oui véridique !) étaient entrain de chasser une vingtaine de sangsues de ses bottes. Joël a compris direct, a regardé mes jambes, a vu des taches de sang et m'a demandé de pas regarder... ce qu'évident j'ai fait. En voyant une sangsue pleine de mon sang accroché à mon mollet, une autre à ses côtés et toutes les autres n'ayant pas encore trouvé ma peau, j'ai eu envi de m'évanouir... mais j'avais mal partout, c'était la nuit, on était pas arrivé, les autres étaient perdu alors c'était vraiment pas le moment de paniquer. Joel m'en a décroché 5 et enlevé une vingtaine d'autre avec une cigarette et ça avant de tenter d'enlever celles qu'ils avaient sur lui mais qui heureusement ne réussissaient pas à traverser son pantalon. Ils nous a encore fallu 20min avant d'arriver au village. Les autres y étaient déjà, ils s'étaient perdu et retrouvé dans un autre village d'où ils avaient été ramené en scooter. Ils étaient frigorifiés et aussi couverts de sangsues. Chris criait en les voyant sur lui et on avoue que ça nous faisait plaisir !

Après un thé chaud et des noddles on est rentré en scooter, on a été ralentit par une ornière et on a perdu les autres ou plutôt ils nous ont pas attendu. On était au bord du craquage et furieux, comme d'hab on a demandé notre

et reçu 3 réponses différentes mais on a quand même fini par rentrer sein et sauf. Une séance de nettoyage de blessures de sangsues plus tard et on était au lit avec nos douleurs, nos courbatures... déjà 21h qu'on était debout !

 Le lendemain j'avais encore mal en marchant, Joel lui ça allait. On voulait partir pour Ekas mais on a pas pu retirer d'argent donc on a du rester une journée de plus. Ça a donné le temps à Chris de s'excuser 100 fois et j'ai presque fini par plus lui en vouloir. Ce qui était agréable chez lui c'est qu'on était dans sa communauté et donc plongé en pleine culture Sasak. En plus nos têtes les faisaient marrer. Au final Chris c'est juste un grand enfant en pantalon de commando avec un gros sweat 3 fois trop grand qui aurait aimé être européen. En plus c'est un grand fan de Joël et il m'a même dit que j'avais de la chance d'être avec lui... ça ne l'a pas empêcher de nous faire payer le prix cher touristique (125Mrp la nuit et 20Mrp par pers pour le repas) pour une chambre où l'eau ne fonctionnait pas toujours ! Bref on est parti pour Ekas. 

J'avais trouvé sur un blog le nom d'un local, Rumaji, qui tenait un homestay là bas et qui était sympa. Chris nous a dit de pas y aller que Rumaji était pas sympa avec lui et on s'est dit que c'était une raison de plus pour y aller ! Pour comprendre, Rumaji est un pêcheur et un éleveur de langoustes destinées aux chinois. Il y a 6ans il a rencontré un français Loïc sur la plage et ils sont devenus amis. Loïc revient 1 à 2 fois par an et ils partent ensemble découvrir l'Indonésie. Depuis Rumaji a ouvert un homestay avec 5 chambres en pension complète' l'eau est dans des sceaux et l'électricité devrait arriver dans un mois (on les voit tirer les câbles à la main). Chez lui on se sent vraiment invité et du coup on s'est pas méfié ! On est dans sa famille, dans sa communauté, notre chambre est pas loin de la leur et il y a toujours du monde qui passe, il fait l'interprète ou on apprend des mots de sasak.

Le premier soir il nous a emmené à la pêche, comme avec les filets on peut être que 2 par bateau, Joël est monté avec Betet un ami de Rumaji. La pêche c'est une partie de rigolade entre pote ! Déjà il y a peu de vague dans la baie d'Ekas et ensuite ça consiste à mettre un filet (20min), attendre que le poisson se coince dedans en fumant des clopes et en racontant des conneries (40min) puis remonter le filet (30min). Ensuite on rentre en faisant la course puis on trie le poisson entre celui qui va aux langoustes et celui pour nous et enfin on va donner à manger aux langoustes et on les regardent se battre pour chopper leur bout de poisson ! Avec Rumaji on a pas eu beaucoup de poisson mais Joel et Betet en ont eu plein dont un gros barracuda qu'on a mangé le soir même.

Betet parle 3 mots d'anglais mais qu'est-ce qu'on se marre avec lui, il passe son temps à dire des conneries, du coup depuis on fait tout avec lui et Rumaji. Les 2 ont 25-26 ans, une femme et un enfant. La femme de Rumaji est un peu spécial, elle sourit beaucoup mais reste peu avec nous et cri beaucoup sur son mari. De toute façon on entend les femmes crier partout ici, c'est trop marrant. Ils sont musulmans comme la majorité des sasak. Sasak c'est la culture des premiers habitants de Lonbok, leurs ancêtres étaient animistes mais avec l'arrivé des musulmans et des hindous ils se sont convertis sans perdre leur culture dont d'ailleurs leur mariage qui est un défilé dans la rue avec les filles d'abord puis les hommes et tout plein de musique.

Bref je m'égare, le lendemain chez Rumaji ont est allé faire du snorkeling avec Betet. Il nous l'a proposé sans parler d'argent alors on s'est dit que ça leur faisait plaisir. L'endroit était magnifique, des coraux splendides, les plus beaux que j'ai jamais vu et sur une zone qui n'en finit pas. Il y avait des énormes tour de coraux qui remontait assez haut et on a même vu des poissons clown. Le seul hic c'est qu'on a posé le bateau en plein milieu et que l'encre a détruit du corail, on en a parlé à Rumaji qui a déplacé le bateau pour mettre l'encre sur une zone où le corail était déjà mort mais le mal était fait. Le gouvernement Indo a décidé de développer la baie d'Ekas au tourisme, du coup on se dit que dans 10 ans tout le corail sera mort comme à Guili island.

On mange du poissons grillés 2 fois par jour et on se régale, pareil il a jamais parlé de prix donc on a cru que c'était inclus. On a acheté des sarung à la soeur de Rumaji, c'est un bout de tissus dans lequel on se glisse comme une jupe et qu'on fixe un peu comme un paréo. Ici tout le monde en porte car c'est pratique, ça protège du soleil aussi bien que du vent et du froid et ça nous servira aussi de couverture dans le hamac. C'était un peu cher pour un bout de tissu mais on a fait confiance à sa famille... et je mets le mien tous les jours, ça me sert de jupe longue en pays musulman.

 Le lendemain Betet nous a proposé d'aller au lagoon, une bande de sable au milieu de la baie, on a accepté en se disant qu'on demanderai à Rumaji comment dédommager pour l'essence plus tard. Le soir on a dormi sur la mer dans la cabane de la ferme de langouste. Il y a une cabane par ferme et les hommes aiment bien y dormir pour être tranquille. Nous on a mal dormi mais au moins on était au frais.

D'Ekas on avait essayé de se trouver une plage déserte mais bien qu'elles soient splendides, il y avait toujours un peu de passage alors on a pris le scooter pour aller sur la pointe Est. Durant tous ces trajets on a traversé des villages où ils avaient vraiment pas l'habitude de voir des touristes, du coup on a eu le droit à des <hello mister> énergique de la part des adultes et des enfants. Les rares fois où je conduisais (derrière c'est la position la plus nulle dans les routes défoncées, ça fait trop mal au dos) ça les faisaient marrer. Là encore on trouve des maisons en dure et des mosquées même dans le village le plus reculé.

Après avoir essayé plusieurs plages, on a trouvé notre petit coin de paradis pour poser notre campement. Après un chemin tortueux, on est arrivé dans une vallée verte, ce qui était incroyable vu les paysages sec et poussiéreux traversés depuis 5 jours. La plage au bout est coté océan entre 2 collines, elle est magnifique mais avec des fortes vagues donc on se baigne prudemment. Il y a pas beaucoup d'ombre donc on a piqué un gros arbre aux singes qui y vivaient. Joël leur a grogné dessus en jetant des cailloux ! On a mis nos 2 hamacs, repéré les environs et trouvé un puit. Une aubaine on peut prendre des douches et on a de l'eau pour le thé et les nouilles chinoises. En tout on y a passé 2 nuits, nos activités ont été : améliorer le campement, aller chercher de l'eau, tenter de pêcher, se baigner et se cacher du soleil ! Le paradis le vrai !

Bien que... Joël s'est fait piquer par un scorpion, il a cru que c'était une fourmis rouge ;) Du coup il l'a tué, mis dans une bouteille et on est parti en scooter demandé aux locaux si c'était dangereux. Heureusement ça l'était pas ! Je me suis fait piquer le lendemain, ça fait aussi mal qu'une abeille sauf que ça gonfle pas, à la place le venin se diffuse dans les muscles qui s'endolorisent. Autre anecdocte, je me suis perdu en me baladant et retrouvé loin sur la route, je savais que j'étais perdu mais j'avais peur de faire demi-tour à cause des singes qui m'entouraient. Du coup je suis rentré en stop ! Malheureusement tout a une fin même le paradis ! Quand on est parti on avait faim, les nouilles chinoises ça nourrit pas et on a jamais eu de poissons !

Cap sur Kuta (Lombok et pas Bali) ! C'est le 3eme coin touristique de Lombok mais ça ressemble à un gros village. On a quand même retrouvé l'eau courante, l'électricité et internet ! Ça a du bon la civilisation aussi. Comme c'est la basse saison et pas encore trop touristique, les prix sont raisonnables (= entre 20% et 50% du prix local) et comme ils ont l'habitude des touristes je peux enfin me promener en short !!

Ici les plages sont plus belles les unes que les autres, le premier jour on en a visité 2, une avec des grosses vagues, du sable blond et absolument personne et une autre protégée dans une baie sans vague et avec du sable blanc. On a rencontré un couple de français bien sympa, Adelaïde et Anthony, avec qui on a passé la soirée et en plus ici il y a de la bière !!!

Ils nous ont dit que le nord Est de Bali où on devait aller ensuite se faisait très bien en une journée donc comme Kuta on aime bien et bah on reste.

Le lendemain on a été sur la plage réputée la plus belle du coin avec Adelaïde et Anthony. Effectivement elle est belle mais ce qui est encore mieux c'est que le sable est fin, que l'eau est limpide sans cailloux ni algue et que les vagues sont belles et régulières : le pied ! Après s'être bien amusé dans les vagues, les mecs ont été louer des planches de surf. Anthony et Adelaïde sont en working holiday en Australie comme Emeline et donc ils ont déjà fait du surf là-bas et Anthony a donné son premier cours à Joël. Joël qui en plus d'être sportif a un bon équilibre s'en ait super bien sorti. C'était hallucinant, à la 2ème vague il était debout, avec lui le surf paraissait facile. Bien évidement quand j'ai essayé c'était pas la même, rien que pour me mettre dans une vague c'était trop dure. Du coup Joël m'a donné l'impulsion pour prendre des vagues et j'ai quand même réussi à me mettre accroupi. Bon à la 3ème je me suis mangé la tête en avant et j'ai bu assez d'eau pour me passer l'envi d'en faire pour la journée.

Pour rentrer de la plage il y a 20min de scooter. C'était la 1ere fois qu'Anthony en conduisait un et il s'en sortait très bien. Sur le trajet il y a une descente très longue et pentue que j'aime pas. C'est au dernier virage que Joël, en regardant son rétro, les a vu tomber. Le temps de faire demi-tour les locaux c'étaient déjà chargé de s'occuper d'eux, faire la circulation et remonter le scooter. Heureusement il y a eu plus de peur que de mal et ils s'en tirent avec des méchantes égratignures mais rien de grave. En fait Anthony était à fond sur les freins depuis un bout de temps et quand il a compris qu'il pourrait pas prendre le dernier virage, il a choisit le meilleure bas côte pour tomber.Tout a été filmé avec sa gopro donc on vous donne le lien de leur site internet tripofkoala.com.

Ils ont été ramené en voiture par le local qui leur a donné les premiers secours et qui travaillent à l'hôpital. Joël a ramené tranquillement leur scooter et après l'avoir examiné il s'est aperçu qu'il y avait plus de plaquette à l'avant... métal contre métal et depuis un bout de temps. Moi qui ralait parce qu'on a loué notre scooter 5000 de plus que tout le monde alors qu'on le garde presque 5 semaines, maintenant je râle plus car notre scooter il est quasi-neuf, dans un très bon état et bien entretenu et maintenant ça nous rassure. Je pense qu'Anthony et Adelaïde vont mettre du temps à remonter sur un scooter alors que pour le coup c'était vraiment pas de leur faute. Le truc c'est qu'ici il y a pas de contrat et personne fait le tour avec toi pour vérifier le scooter, juste on te passe des clefs. Déjà pour nous, c'est nous qui avons insisté pour qu'il note les rayures et le montant qu'on avait déjà payé. Bref la gérante de leur hôtel qui leur a loué le scooter était vraiment désolé et à priori ils payeront pas la loc. Après une bonne douche, une bière et un bon repas tous ensemble ça allait beaucoup mieux.

Le lendemain on est retourné à la même plage et on a loué une planche de surf et une de body pour la demi-journée (au même prix que les 2h de la veille !). Du coup on pouvait prendre les vagues ensemble côte à côte. Joël en a prises de plus en plus grosses et de plus en plus tôt. Il a réussi à en prendre sur le dessus de la vague en se levant mais il lui manque encore un peu de pratique pour rester sur la vague. C'est comme ça qu'avec la confiance il a pris de plus en plus ode risque et c'est mangé quelque fois sa planche. Il s'est d'abord blessé au pied puis il a pris une telle gamelle (j'ai tout vu ça faisait peur) qu'il a fait un creu dans la planche avec son genoux. Ça faisait déjà 3h qu'il était dessus, c'était le moment de s'arrêter. Il en a juste reprises des petites pour se remettre en confiance !

On est resté encore se reposer un jour avant de partir de Kuta. En tout on sera rester 5 nuits dont 3 à Dewi homestay (125Mrp la nuit) qu'on ne recommande pas car il est trop près de la mosquée et le petit dej est pas bon et 2 nuits à Banana homestay (100Mrp) qu'on a adoré et les banana pancakes au chocolat du petit dej sont délicieuses.

Bref on est retourné à Bali pour notre dernière semaine en Indonésie. La première chose qui nous a frappé en sortant du bateau c'est les paysages verts et humides, ça change de la poussière du sud de Lombok ! La 2ème chose c'est le monde qu'il y a partout ! On est retourné à Ubud qu'on avait pas vraiment eu le temps de faire au Sari homestay (Peliatan 80Mrp avec petit dej fruits et sandwich).

Le premier jour on s'est baladé dans la ville, on a bu un vrai espresso et le soir manger une vrai pizza, ça fait du bien de temps en temps.

Le 13 nov, c'était mon anniversaire ! ! ! Du coup j'ai eu le droit à un petit dej au lit, une séance au Jeans Spa de 3h30, une surprise romantique, un apéro couché de soleil sur les rizières et le soir on a été voir un spectacle de danse au Ubud Palace. Et bien je recommande tout ! On a trouvé Jeans Spa sur Tripavistor et effectivement on a pas été déçu, très pro et très chouchouté. On a fait massage balinais (12€) ensemble puis j'ai continué avec un soin du visage et un shampoing-massage-hydratation (package relaxation 25€). C'est un peu plus chère qu'ailleurs mais au moins on était pas massé à la chaine et le cadre était très paisible.

Le lendemain on a été se promener un peu au hasard dans les rizières, on a du rentrer plus tôt à cause de la pluie mais c'était jolie. Le soir on a discuté avec notre voisin belge qui fait des reportages sur l'Indonésie.

Le lendemain, on est parti pour le Nord-Ouest. Ça met 2h en scooter pour rejoindre Jatiluwith, un paysage de rizieres magnifique classé par l'UNESCO (15Mrp/pers de péage). C'est bien plus jolie que celles d'Ubud.