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Bolivie
Copacabana, lac Titicaca
La Paz, Tiwanaku
Uyuni
Vraiment heureusement qu'on s'entendait tous bien et qu'il y avait une bonne ambiance parce que l'organisation du chauffeur et le service c'était pas vraiment ça. En plus en tant que guide il valait rien mais bon au moins il était gentil et pas bourré (ce qui n'est pas le cas de tous les chauffeurs).
Bref on est arrivé vers 4h30 à la laguna Colorado (150bol) après avoir traversé un magnifique désert qu'on a pas eu le droit de photographier. C'était tout simplement splendide, au couleur du soir l'eau parait rouge et il y a 3 espèces de flamands roses protégés.
Bon là encore on nous a pressé pour repartir mais on a fait les sourds, c'était la dernière visite de la journée, l'hôtel était à 15min et la nuit tombait qu'à 18h30.
L'hôtel était un ensemble de chambre dortoir en longueur. Nous avions une chambre pour les 6 du 4x4. Nous avons eu le droit à un goûter puis je me suis mis au chaud à la sieste avec ma bouillote. Pendant ce temps là Joël a trouvé du bois et allumé un feu dans le poêle du salon. Tout le monde même ceux des autres 4x4 ce sont mis autour, il faut dire qu'il faisait bien froid, heureusement qu'il était là ! Nous avons déplacé notre table et mangé près du feu. On a bien vu qu'un des mecs de l'hôtel n'était pas ravi mais tant pis pour lui !
Nous avons fini nos bouteilles de vin dehors sous les étoiles encore plus belle que la veille avec le peu de lumière dans la ville. Plutôt qu'une ville c'est une succession d'hôtel dortoir en longueur construit pour les touristes. En rentrant nous avons eu du mal à retrouver notre hôtel, tout se ressemblait... La nuit a été très fraîche (-10°C) et dure pour ceux comme nous qui n'avait pas un duvet en plus des couvertures de l'hôtel. Même ma bouillote n'a pas suffit, j'ai fini la nuit collé à Joel dans son lit.
Ensuite nous nous sommes rendu à un bassin d'eau chaude naturelle. Comme on devait ramener les 3 autres de notre 4x4 à la frontière sud du Chili d'où ils avaient un bus pour San Pedro d'Attacama, nous n'avions que 30min pour nous baigner et l'agence nous avait dit qu'au retour de la frontière nous aurions plus de temps aux sources d'eau chaude donc on s'est réservé pour le retour. En plus il y avait beaucoup trop de monde dans le petit bassin (6bol).
Nos 3 co-4x4 pensaient avoir leur bus à midi et en fait c'était à 9h donc ils étaient assez déçu de devoir se dépêcher. Nous avons roulé vite pour arriver à l'heure et donc n'ois ne sommes pas arrêté pour des photos du magnifique désert de Dali et de la belle laguna verde qui gelé est plutôt bleu et blanche. Je pensais qu'on s'arrêterait au retour mais comme nous avons pris 2 locaux à la frontière le chauffeur a fait vite et j'avais plus la force de me battre avec lui. Au bassin d'eau chaude nos 1h-1h30 ont été transformé en 35min... j'ai dit oui-oui pensant "tu peux toujours courir" et Raphael a expliqué à Jessy que s'il ne nous laissait pas au moins 45min on n'allait pas être content. Finalement on est resté au moins 45min le temps de se changer compris et enfin réchauffé on était en bonne condition pour dormir. Le trajet du retour a été long avec un arrêt pour manger vers 14h et encore un vers 15h pour admirer une formation semi-petrifié. C'est un des coup de coeur de Joël, chaque pierre ressemblait à quelques choses (canard, Gérard Depardieu, etc.) et il y en avait sur des kilomètres ! |
A Potosi et Sucre on était avec nicolas qui a fait le tour 1 jour plus tard avec notre agence, il nous a raconté et effectivement il était dans de meilleurs hôtels et il s'est arrêté au désert de Dali et à la laguna verde... Par contre il n'a pas eu notre chance d'être avec des gens supers et de passer de super moments inoubliables (merci à la team du 4x4 si vous me lisez).
Potosi, mines d'argent
Nous sommes arrivés à 23h à Potosi complètement crevé donc nous avons pris un taxi et pas trop chamaillé pour le prix (20bol). Il nous a conseillé un hôtel pas cher avec chauffage (ça j'y tenais j'en pouvais plus d'avoir froid), nous avons eu une belle chambre double pour 100bol. Joël a été directement à la chaudière augmenter le chauffage, nous avons passé une longue nuit bien au chaud, ça fait du bien. Potosi est la ville la plus haute du monde à 4200m, les rues (comme toujours) ne sont pas plates et on sent bien l'altitude à chaque montée. En cette saison (juin), il fait toujours beau et la journée pas besoin de manteau, l'air est sec alors attention au coup de soleil. Le 1er jour, après une grâce matinée méritée, on est sorti découvrir la ville. Comme c'était dimanche, les musées étaient fermés et le marché tournait au ralentit. Nous nous sommes donc contentés de nous ballader dans les rues calmes et d'aller au petit marché artisanal. Le dimanche les villes sont toujours agréables. Le lendemain, lundi, le musée de la monnaie était encore fermé, dommage on aurait vraiment voulu le visiter. Il y a une visite guidée incluse avec l'entrée qui vaut vraiment le coup d'après des touristes rencontré et le bâtiment est majestueux. On s'est contenté de monté en haut d'une église (10bol) voir la vue du clocher. L'après-midi nous avons fait la visite d'une mine.
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Sucre, Maragua, Potolo
Nous sommes arrivés à Sucre vers 14h30 et nous avons commencé par manger un bon ragoût en terrasse à la gare (16bol). Puis nous avons prix un taxi pour la place du 5 mai au centre (8bol). Le conducteur nous a conseillé de chercher un hôtel dans la rue du marché et on en a trouvé un juste en face à l'hôtel Plata (90bol chambre matrimoniale avec salle de bain privé, wifi et balcon avec vu sur court).
Au marché ils vendent de tout, c'est comme un supermarché de chez nous avec en plus un rayon jus de fruits et en haut un rayon restaurants avec plein de buibuis. Depuis qu'on est en Amérique du Sud, nous ne mangeons pas plus de fruit qu'en France mais on boit au moins 2 jus de fruits frais par jour, souvent un jus d'orange pressé (4bol - 40cts) et/ou un lait fraise (6bol), c'est un vrai plaisir.
A Sucre, nous avons retrouvé Nicolas, du coup après une petite siestes nous avons été prendre l'apéro tous ensemble puis mangé. Le lendemain nous n'avons pas fait grand chose. Avec Nicolas nous nous sommes renseignés pour organiser 2 jours dans les villages Jaq'la autour de Sucre. Dans une agence c'est 600bol pour 2 jours avec trajet en 4x4, dans l'école de tourisme les étudiants le font à 400bol mais à pied et au final nous l'avons fait tout seul pour 160bol à pied et en stop !
A 16h il y avait un match avec la France alors Nicolas s'est posé dans un bar avec télé et nous nous avons fait lessives et siestes.
Le soir on a été un peu plus sage car le lendemain on avait de la marche.
Avant de vous raconter notre aventure, une petite présentation de Sucre. Perchée à 2800m, c'est la ville la plus proche en bas altitude de Potosi. Les espagnols l'ont donc prise comme point de chute pour contrôler les mines tout en pouvant respirer normalement. C'est donc une grosse ville très coloniale, blanche et belle. La grande place est très jolie avec ses palmiers. C'est à Sucre que l'indépendance de la Bolivie a été signé, ça a été la dernière ville libérée et la capitale de la Bolivie avant qu'une guerre civile avec La Paz fasse migré le pouvoir exécutif et législatif. Le pouvoir judiciaire reste à Sucre et ses habitants disent que ça en fait la capitale.
C'est plus gros que Potosi mais bien moins que La Paz. Ça fait bizarre car on voit qu'on a quitté les régions du haut, les gens sont plus grands et habillés à l'européenne, ça fait ville riche. C'est aussi moins calme, commercial et peut être un peu trop dynamique. Ça reste une ville a visité pour comprendre l'histoire de la Bolivie, on ressent bien l'importance de la région de Potosi à l'époque coloniale.
Le jeudi nous avons pris le bus de ville n°1 pour nous rendre au départ des bus pour Potolo. On nous avait dit qu'il n'y avait pas de bus pour Maragua et que la seule solution était d'aller direction Potolo et de s'arrêter au croisement pour Maragua... mais oh surprise, un bus et 1 camion partaient pour Maragua à 9h-9h30... ainsi bien sure que 2 bus et d'autres camions pour Potolo. Nous n'avons tout de même pas décidé de changer nos plans car avant Maragua nous voulions faire le chemin des Incas dont le départ est à Chiquilla.
Nous avons donc pris le bus direction Maragua et nous nous sommes arrêtés à Chiquilla (1h 20bol). De là nous sommes descendus vers Chaunaca par le chemin des incas (10bol), plein de beaux paysages et pas trop dure même si au bout d'un moment la descente ça fait mal au pied.
Nous n'avons pas eu le courage d'aller jusqu'à Chaunaca car après il fallait remonter jusqu'au croisement pour Maragua. On nous a dit qu'il y avait un camion entre 15h et 16h pour Maragua donc on pensait l'attendre mais ensuite on nous a dit qu'il ne passait pas tous les jours et qu'on ne pouvait pas savoir. On a commencé par pique-niquer juste après le croisement et on a vu un camion passé qui allait à la rivière mais on ne l'a pas pris. Au final on s'est mis en marche après une petite sieste et un 4x4 est arrivé et nous a descendu jusque la rivière, c'était déjà ça de gagné !
On a estimé avoir économisé 40min de marche donc on s'est pris 30min de pause à la rivière pour se tremper les pieds, Nicolas s'est même baigné mais lui c'est un fou c'était gelé !
Ensuite nous avons repris la marche en montée cette fois-ci, ça a été long pour atteindre Maragua. Nous avons croisé un petit village sans nom avec des habitants très sympa mais toujours aussi timide. Personne ne parlait espagnol alors pas facile de communiquer ! En chemin on a croisé aussi des enfants revenant de l'école (à 2h de marche quand même) et ils ont tous essayé de nous vendre des bracelets et des fossiles mais comme d'habitude on n'achete rien aux enfants. Arrivé à Maragua, on nous a dirigé vers "las cabanas" du village, un hotel communautaire qui profite à tous les habitants où les touristes sont logés dans des petites maisons. Les maisonns neuves sont plus belles que leur propre maison et adapté aux touristes riches. On se croirait en Lozère avec les mûrs en grosses pierres. Comme nous n'avions pas reservé et que tout était complet, ils ont dû nous installé des lits dans une des maisonnettes non habitées. Même les enfants du village se sont mis à tout déménager, c'était marrant à voir. C'est grace à une association espagnol que tout ça a pu naître. Ca fait plaisir de se dire qu'en passant la nuit là-bas on participe à améliorer la vie du village. Pour 70bol/pers la nuit, on a eu le diner et le petit déjeuner. La cuisinière était locale et la nourriture pas vraiment géniale mais ils essaient de s'adapter à nous. Il y a aussi un aspect artisanat dans l'association mais les tissus sont vraiment très cher : 150€ pour 6 mois de travail...
Sur place nous avons croisé un guide avec 8 touristes et ils nous a un peu expliqué le trajet du lendemain. Comme on n'avait 6h de marche, 3h jusqu'aux traces des dinosaures (Ninu Mayu) et 3 autres heures avant d'arrivé à Potolo pour prendre le bus de retour qui part à 14h, on s'est mis en marche vers 7h. Les locaux nous ont montré le chemin, c'était assez facile car nous avons croisé tous les enfants qui allaient à l'école et qui nous ont donc rassuré sur la route à prendre. Même si c'était vraiment facile à trouver vu qu'il sagissait d'une large route en terre. A la première intersection, il faut prendre le petit chemin qui part à gauche en dessous d'une petite maison. Attention à ne pas continuer sur la grosse route ni tourner à droite sur la route vers les maisons.
Ensuite on suit ce chemin jusqu'à retrouver des petites maisons en chaumes, le petit village de Ninu Mayu. De là ne pas hesiter à discuter avec les habitants, ils sont charmants et vous aideront à trouver la grande maison qui garde les traces de dinausaures. Il faut payer un droit d'entrée de 20bol et un guide vous explique tout ce qu'il sait de la formation de ses pas. En gros c'était de la boue qui s'est pétrifié avec les traces de 3 dinausaures incrustés. Le coin est aussi sympa à voir que le guide est gentil et les traces interressantes, c'est à ne pas manquer !
Par contre ensuite la route se complique. Pas que ce soit plus compliquer à trouver, il suffit de demander si on a un doute. La route est assez grosse et poussiereuse et avec le vent c'est pas très agréable. En plus on avait faim et ça commencait à être long... heureusement 1h avant l'arrivé nous avons enfin croisé une voiture ! Hourra ! Un vieux monsieur nous a pris dans son petit 4x4 et nous a déposé à Potolo. De là il n'y avait pas grand chose alors on a acheté des sandwichs vides. Il était déjà presque 13h et on nous a plus ou moins mis la pression pour prendre un bus car soit disant le prochain était 2h après.
Samaipata
Bla
Santa Cruz
Bla
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