Bolivie

Copacabana, lac Titicaca

A ne pas confondre, ce n'est pas une plage du Brésil mais bien une ville bolivienne au bord du lac Titicaca. On y trouve une plage mais dure de s'y baigner tant il fait froid aussi bien dehors que dedans. C'est une ville très touristique et le point de départ vers l'île du soleil, bien connu par les touristes.
Nous y sommes arrivés le 14/06/14 au soir et nous avons été directement à un hôtel conseillé par le couple rencontré à Puno (15bol/pers =1,6€ - il faut un peu près diviser par 10 entre les bol et les €). La nuit a été froide malgré ma bouillote. Le lendemain, après un petit dej en terrasse au soleil (10bol), nous avons décidé de changer d'hôtel pour le grand au-dessus de la place plus cher mais avec moins de courant d'air (40bol/pers petit dej inclus). Nous avons rencontré des français, Lionel et Raphaël, et discuté un peu avec eux. Ils allaient à l'île du soleil mais nous on avait déjà décidé de ne pas y aller. C'est vraiment un endroit à faire mais depuis 15jours on avait pas arrêté et là nous voulions nous reposer. Nous aurions pu y aller un jour plus tard mais en plus d'être pressé par le temps on commençait à en avoir marre du froid et il nous restait encore La Paz, Uyuni et Potosi au froid de l'altitude.
 
Du coup nous avons passé la journée à nous reposer à l'hôtel ou en terrasse et à se balader au bord du lac, c'est bien plus jolie que Puno. La Bolivie c'est moins cher donc les trucs à touristes sont dans nos budgets, on en profite !
En fin d'après-midi, nous sommes montés en haut du point de vue, qui est aussi un cimetière (1h de marche car en altitude) pour admirer le couché de soleil sur le lacs et ses îles. Nous avions prévu l'apéritif et les gros manteaux pour attendre l'arrivée des étoiles et de la voie lactée. C'était splendide !
Évidemment nous avons perdu nos 2 lampes torches durant le voyage et oublié le téléphone de Joël qui fait lampe... Il faisait bien trop sombre pour descendre et Joël nous a fabriqué un lampion à l'aide d'un cierge et d'une bouteille en plastique, c'était bien pratique !
Le soir nous avons mangé un bon repas auprès du feu dans un beau restaurant, ça fait du bien un peu de luxe ! Mais à force de dire que la Bolivie c'est pas chère on se refuse moins de chose et on dépense beaucoup plus :bah voyons c'est que 30cts !
Le lendemain vers 10h, nous avons pris le bus pour La Paz (3h30 20bol), à nous la capitale ! Pour éviter de repasser par le Pérou nous sommes obligé de traverser un peu de lac mais attention il n'y a pas de pont ! Le bus prend une barque plate et nous un petit bateau (2bol). C'est l'occasion de rencontrer 2 autres français en tour du monde très sympa. Elle c'est une infirmière et en regardant ma jambe, 1 mois après notre chute, elle me dit que j'en ai encore pour 2ans de cicatrices.... dégoûté... cet accident de moto va me laisser plus de trace que prévu !

La Paz, Tiwanaku

Après encore une nuit froide, nous nous sommes levés pas très frais pour notre dernière journée à La Paz. Nous avons retrouvé Raphaël pour le petit déjeuner et trouvé un petit café tenu par un vieux vieux monsieur qui n'avait pas grand chose. Après ça nous avons acheté le cadeau d'anniversaire de Joël, une veste North Face (230bol) évidemment de la contre-façon, on en trouve partout sur la rue Illampu. J'ai dû retenir Joël il aurait acheté tout le magasin ! Il y avait des vestes en goretex pour 100€. Au passage je me suis offerte un beau sac de voyage et un sac à main mi-cuir mi-laine d'alpaga (430bol+100bol) et encore plein de cadeaux et petites choses à revendre pour la journée solidaire de ma maman au profit de l'ONG Eau de coco.
Après ça nous avons retrouvé Nicolas et Raphaël pour prendre le téléphérique (3bol) qui part du terminal de transport (gare de bus) et qui va en haut de la Paz (vers Ceja). On survole le cimetière qui est impressionnant par sa taille, des barres de HLM de tombes !
La haut on peut admirer la vue sur la ville avec les montagnes autour, c'est splendide.
 
En redescendant nous sommes passés à la gare acheter nos billets de bus pour Uyuni. Ils partent à 19h et 4h avant il y avait presque plus de place, nous avons eu les 4 dernières places à l'arrière près des toilettes (120bol/pers). 
Après avoir mangé, Raphaël est resté au restaurant voir le match Chili-Espagne (impossible d'échapper à la coupe du monde ici c'est pire qu'en France) et Nicolas nous a fait découvrir une partie de la ville qu'on avait pas vu, le palais du gouvernement et le marché central.
Le temps de rentrer il était pratiquement l'heure de partir. Joël a tout de même acheté des instrumenta de musique, toujours dans notre rue.
A la gare c'était le bordel, on était tout juste à l'heure mais il a fallu retirer de l'argent, prendre un truc à manger et passer à la pharmacie... heureusement notre bus transportait des cercueils et ça leur a demande du temps pour les charger sur le bus ! Et oui les bus font aussi camion de livraison !
sommes arrivé en début d'après-midi dans cette immense ville, une cuvette où le centre ville riche est en bas et les quartier pauvre en haut. En arrivant au cimetière nous avons pris un taxi pour le centre (5bol/pers bizzare de payer par personne mais c'est la Bolivie) Nous avons trouvé un petit hôtel rue Jimenez (hôtel Jimenez 35bol/pers avec sdb) auquel nous avons laissé un gros sac de lessive (10bol/kg). C'est le problème quand il fait froid, c'est difficile de faire sa lessive parce que ça prend plus de temps pour sécher.
Ensuite nous sommes parti manger un humburger (13bol) vers la Plaza de los Heroes. Sur la place il y avait 3 comiques faisant un spectacle. Quand un des comique nous a vu il a commencé à faire le spectacle sur nous. C'était gentil, on comprenait tout et j'ai pas hésité à répondre donc ça ne nous a pas trop dérangé. C'était plutôt une bonne approche des boliviens ! C'est un peuple plutôt réservé et dure au premier abord, ne pas confondre la timidité avec de la méchanceté.
Nous avons ensuite voulu aller au musée mais le lundi ils étaient fermé donc on s'est seulement balladé dans les rues. C'est un peu le bordel mais un peu de vie ça fait pas de mal.
Le soir nous avons été manger mexicain au chaud et avec le wifi. C'était la semaine d'anniversaire de Joël donc on avait décidé de bien manger.
 
Le lendemain nous avions décidé de voir les ruines pré-inca de Tiwanaku, classé par l'Unesco, elles ont inspiré l'album de Tintin "le temple du soleil". C'est à 1h30 de La Paz en direction de la frontière péruvienne mais pas du côté de Copacabana. Nous avions lu que le bus se prenait au cimetière et effectivement on y a trouvé un bus touristique qui partait à 10h (15bol). Seulement nous étions que 3 dans le mini-bus et ils ont tenté de nous faire payer plus cher pour partir. A force de résistance, nous sommes parti mais pour Ceja, en haut de La Paz, où nous avons attendu 2 autres passagers, des locaux. Au final, nous avons attendu beaucoup au cimetière alors qu'il y a de nombreux départs à Ceja pour Tiwanaku ou la frontière et pour 5bol !
Arrivé vers midi aux ruines, nous avons mangé au restaurant puis payé l'entrée chère (80bol/pers) et commencé la visite par l'un des musées. On y a vu beaucoup de poteries... après tous les musées déjà fait c'est un peu l'overdose. Ensuite nous avons fait le tour des ruines. Comparé à la vallée sacrée c'est vraiment des ruines ! En plus sans guide pas facile de comprendre ce qu'on voit. Il y a tout de même le temple semi-souterrain avec ses 172 têtes sculptées qui représentent le monde des morts et des êtres à venir. Et aussi le temple du soleil, une place surélevée délimitée par des mûrs rectilignes. On voit clairement que ce n'est pas Inca, les mûrs sont vraiment différents. Sur la place, 2 statuts et la fameuse porte du soleil. Elle a été retrouvée près du lac Titicaca et ramenée ici. Le chercheur qui l'a trouvé a cru décelé la représentation d'extraterrestres dans leur navette, vraiment il a de l'imagination !!
Moi j'ai rien vu à part des animaux bizarre !
En dernier nous avons visité le musée des pierres où il y a les plus belles pièces trouvées sur le site et aux alentours. Malheureusement il était en construction/rénovation et la lumière ne marchait pas ! Nous avons quand même vu dans le noir, la statut géante, le Bennett, qui doit faire 4m et qui c'est vrai est très belle. Ça ressemble au style des représentations humaines bizarres de San Agustin en Colombie.
Pour rentrer nous avons marché vers la grande route pour y prendre un bus mais nous avions à peine fait 10m qu'un mini-bus s'est arrêté et nous a amené à Ceja en haut de La Paz (5bol 1h). De là nous avons eu directement un autre bus pour la place San Francisco (1.5bol 15min).
Au final avec cette histoire de bus à l'allée ça nous aura pris la journée pour y aller et sans guide la visite n'a pas été si intéressante donc nous ne recommandons pas sauf si la civilisation Tiwanaku vous passionne... après peut être que si nous ne venions pas de faire la vallée sacrée nous aurions été plus impressionné.
 
En rentrant vers 17h nous étions en pleine forme pour faire des achats et La Paz est connu pour son artisanat pas cher. Par artisanat comprenez truc touristique fait à la chaîne se vendant aussi bien au Pérou que partout en Bolivie. Pour avoir un prix nous avons tout acheté dans la même boutique dans la rue de notre hôtel, on en a eu pour plus de 200€, la vendeuse était contente et nous aussi ! Vraiment la Bolivie un pays pas cher mais on oublie de nous dire qu'on y dépense plus !
 
Pendant qu'on achetait, on a croisé nos copains de Copacabana, ils étaient dans l'hôtel Cactus pas cher juste à côté du notre. Du coup on s'est retrouvé pour manger et le soir on est sorti en discothèque. Nous étions 6 en toit avec une de leur amie allemande et un autre français de 23ans, Nicolas. La carafe de 1,5l de cocktail étant à 45bol (5€), nous étions rapidement dans l'ambiance ! Nous avons fini par danser sur des rythmes péruviens avec les locaux, on nous a même donné des cours de danse. La danse péruvienne est différente de chez nous avec plein de petits sauts, c'est assez compliqué j'ai fini par improvisé.
En sortant nous avons suivi une bolivienne à un marché ouvert où on pouvait acheter des bierres mais surtout des humburgers avec des saucisses à la place du steack ! On a enfin fini par rentrer, j'en pouvais plus...
 
 

Uyuni

Le bus arriva vers 7-8h à Uyuni. Dès qu'on eu mis le pied dehors plusieurs agences nous ont sauté dessus pour qu'on les choisissent pour un tour dans le désert de sel d'Uyuni et le désert proche de la frontière chilienne et argentine où se trouve de belle lagunes. Le tour se fait dans un gros 4x4 avec chauffeur et 6 touristes, tout est compris : hôtel et repas.
Nous avions décidé de faire prendre un tour de 3jours 2 nuits avec Raphael, Nicolas lui attendait des amis. Nous voulions prendre une bonne agence pour avoir de bons hôtels et repas chaud. Il fait -10°C la nuit dans le désert alors vaut mieux être au chaud. Du coup nous avons opté pour une agence à 800bol (85€) pour 3 jours tout compris qui nous faisait un rabais à 700bol puisque nous étions 3.
Le 4x4 partait à 11h ce qui nous laissait le temps de prendre un petit déjeuner, d'acheter du vin pour fêter l'anniversaire de Joël (au final on peut en acheter aux 1er hôtel pour le même prix 45bol) et d'aller sur internet.
Seulement entre temps 3 filles québécoises sont arrivées avec le bus suivant et ont aussi choisi notre agence, on trouvait ça cool sauf qu'elles ont pris nos places dans le 4x4 (elles ont dû payer plus cher) et on a attendu un autre 4x4. On l'a compris plus tard mais nous avons été revendu à une autre agence moins cher, soit disant celle de sa soeur. Les 3 autres touristes avec nous étaient aussi français et eux avaient payé 650bol. Peut importe nous sommes parti avec 30min de retard pour le cimetière des trains au sud d'Uyuni où après une collision les carcasses de 2 trains sont restés vieillir sur place. C'était chouette mais le conducteur du 4x4 ayant des choses à faire, il nous a laissé 1h sur place à attendre... puis nous avons encore attendu qu'il charge le 4x4 de nourriture. Ensuite nous avons enfin pris la direction du salar.
Notre chauffeur n'était pas un bavard et sa musique assez bruyante (genre metal ou house en repeat - on l'a changé dès qu'on a pu). Nous n'avons pas tout de suite compris qu'on était dans le salar, enfin si on savait qu'on était passé du sable au sel mais comme le sel était marron dure de voir la délimitation. On pensait naïvement qu'il y aurait un endroit où le sel serait blanc comme dans les films... mais ça à la saison sèche c'est pas possible, il faut de la pluie pour laver le sel (janvier à mars).
Du coup au 1er et 2eme arrêt, nous ne nous sommes pas précipité pour les photos. En plus on faisait connaissance avec nos voisins de 4x4 et on se marrait bien. 
Après avoir mangé un repas chaud près de la statut érigée pour le Dakar (oui il est venu foutre le bordel jusque là !) nous avons été à l'île des cactus. Et oui puisqu'avant là où il y avait du sel il y avait de l'eau, ce qui est vert et en hauteur est appelé île. Pour monter à son sommet et y admirer la vue c'est payant (30bol). Nous avons donc choisi d'en faire le tour et de monter par le côté. Joël et Raphael n'ont pas eu envi d'aller au sommet donc j'y suis allé seule et j'ai rejoint le reste du groupe. Ça vaut la peine, la vue à 360° en haut est splendide !
En redescend on s'est décidé à prendre des photos marrantes du salar. Ça devait être de l'entraînement pour plus tard là où le désert est blanc mais il y a pas eu de plus tard... D'ailleurs on a cherché partout Jessy (notre chauffeur) mais il avait encore disparu, j'ai dû rentrer par la fenêtre pour prendre de l'eau.
En repartant nous lui avons demandé de s'arrêter plus tard loin des autres voitures et îles pour reprendre des photos, réponse "oui oui". Avant que les derniers rayons de soleil disparaissent nous avons reinsisté fortement et il s'est arrêté. Déjà si il avait été à l'heure (que ça soit de sa faute ou de celle de l'agence) on aurait eu plus de temps dans le salar alors maintenant tant pis pour lui si il doit conduire de nuit !
Ces photos sont les plus chouette, c'est fou cette absence de perspectives !
Le soir nous avons passé la nuit dans un hôtel plutôt chouette à Sans Juan. Les douches étaient payantes et chronometrées (10bol 5min) alors on s'est abstenu surtout qu'il fait froid alors ça donne pas environ de se déshabiller même si la douche est chaude. Dans la salle de séjour, on nous a servi le thé et les gâteaux puis le repas. Il y avait un poêle mais ils ne l'ont pas allumé même quand j'ai demandé. La gérante de l'hôtel nous a bien fait rire, une vrai rapiat elle réclamait l'argent de la douche avant même que tu l'ais prise et du genre à dire non pour tout. On lui a acheté 2 bouteilles de vin pour compléter celle qu'on avait déjà alors au final elle nous aimait bien, surtout que les garçons faisaient tout pour la faire sourire.
Après manger, nous sommes sortis tous les 6 voir et photographier les étoiles, il faisait super froid et les lumières du village dérangeaient un peu. Puis je me suis mise au lit avec ma bouillote (la num 2, j'avais déjà réussi à oublier la 1ere dans mon lit de Copacabana). Les garçons ont croisé les gens de la table d'à côté qui ont descendu plus de bouteilles 
que nous et les ont suivi dehors. Un des mecs avait ramené un bâton de dynamite de Potosi, ceux qui servent dans la mine d'argent (voir plus loin) et il l'a fait exploser. Ça tombait bien c'était un truc que Joel voulait faire mais avec moi c'était mal barré pour que ça arrive alors c'était l'occasion et surtout pour son anniversaire ! Il m'a dit que les mecs étaient assez à l'arrache et que ça aurait pu être dangereux. J'ai vu le trou le lendemain et c'était pas grand chose ça devait pas être fortement dosé. Après ça ils ont encore tous bu du vin, pour la veille de
l'anniversaire de Joël ça tombait bien ! Moi j'avais encore du mal à me remettre de la soirée de La Paz + la nuit dans le bus à côté de la porte des toilettes.
 
Le lendemain Jessy nous a réveillé pour le petit déjeuner à 7h. Le temps de s'organiser (surtout le chauffeur) nous sommes partis vers 8h-8h30. Le 1er arrêt a été un magasin, le dernier du désert où on a acheté 3 bouteilles de vin (même prix qu'à Uyuni) et attendu Jessy la musique à fond. Ensuite nous avons beaucoup roulé dans le désert puis nous sommes arrivés à la première des 4 lagunes qui sont à la frontière Ouest avec le Chili. Les 4 lagunes sont magnifiques, surtout la 2eme où il y a plein de flamands roses. Nous avons mangé à la 1ere et traîné à la 2eme, du coup on avait pas de temps pour s'arrêter à la 3eme... Ça a commencé à tous nous énerver dans la voiture car Jessy refusait tout simplement de s'arrêter ou disait qu'il allait le faire après et en fait non.
Vraiment heureusement qu'on s'entendait tous bien et qu'il y avait une bonne ambiance parce que l'organisation du chauffeur et le service c'était pas vraiment ça. En plus en tant que guide il valait rien mais bon au moins il était gentil et pas bourré (ce qui n'est pas le cas de tous les chauffeurs).
Bref on est arrivé vers 4h30 à la laguna Colorado (150bol) après avoir traversé un magnifique désert qu'on a pas eu le droit de photographier. C'était tout simplement splendide, au couleur du soir l'eau parait rouge et il y a 3 espèces de flamands roses protégés.
Bon là encore on nous a pressé pour repartir mais on a fait les sourds, c'était la dernière visite de la journée, l'hôtel était à 15min et la nuit tombait qu'à 18h30.
L'hôtel était un ensemble de chambre dortoir en longueur. Nous avions une chambre pour les 6 du 4x4. Nous avons eu le droit à un goûter puis je me suis mis au chaud à la sieste avec ma bouillote. Pendant ce temps là Joël a trouvé du bois et allumé un feu dans le poêle du salon. Tout le monde même ceux des autres 4x4 ce sont mis autour, il faut dire qu'il faisait bien froid, heureusement qu'il était là ! Nous avons déplacé notre table et mangé près du feu. On a bien vu qu'un des mecs de l'hôtel n'était pas ravi mais tant pis pour lui !
Nous avons fini nos bouteilles de vin dehors sous les étoiles encore plus belle que la veille avec le peu de lumière dans la ville. Plutôt qu'une ville c'est une succession d'hôtel dortoir en longueur construit pour les touristes. En rentrant nous avons eu du mal à retrouver notre hôtel, tout se ressemblait... La nuit a été très fraîche (-10°C) et dure pour ceux comme nous qui n'avait pas un duvet en plus des couvertures de l'hôtel. Même ma bouillote n'a pas suffit, j'ai fini la nuit collé à Joel dans son lit.
 
Le lendemain réveille bruyant de Jessy à 4h40, on sent qu'il nous en veut surtout que comme des grands on avait mis notre réveille à 4h45. Le petit déjeuner était prévu 5h, on l'a eu vers 5h15 et le temps d'attendre on était gelé sur nos chaises. On est finalement parti peu avant 6h pour les gesers, l'agence nous avait dit qu'il fallait y être tôt pour les voir à cause d'un truc de différence thermique le matin... au final on a croisé plus tard des français qui y étaient vers 9h et ils en ont vu aussi. Bref, les gesers ne sont pas extraordinaire, on en a vu des plus beaux mais il y a aussi des bains de boue bouillonant et c'est vraiment impressionnant. Attention par contre où vous marchez, ça peut être dangeureux, à 200°C ça pardonne pas. 
Ensuite nous nous sommes rendu à un bassin d'eau chaude naturelle. Comme on devait ramener les 3 autres de notre 4x4 à la frontière sud du Chili d'où ils avaient un bus pour San Pedro d'Attacama, nous n'avions que 30min pour nous baigner et l'agence nous avait dit qu'au retour de la frontière nous aurions plus de temps aux sources d'eau chaude donc on s'est réservé pour le retour. En plus il y avait beaucoup trop de monde dans le petit bassin (6bol). 

Nos 3 co-4x4 pensaient avoir leur bus à midi et en fait c'était à 9h donc ils étaient assez déçu de devoir se dépêcher. Nous avons roulé vite pour arriver à l'heure et donc n'ois ne sommes pas arrêté pour des photos du magnifique désert de Dali et de la belle laguna verde qui gelé est plutôt bleu et blanche. Je pensais qu'on s'arrêterait au retour mais comme nous avons pris 2 locaux à la frontière le chauffeur a fait vite et j'avais plus la force de me battre avec lui. Au bassin d'eau chaude nos 1h-1h30 ont été transformé en 35min... j'ai dit oui-oui pensant "tu peux toujours courir" et Raphael a expliqué à Jessy que s'il ne nous laissait pas au moins 45min on n'allait pas être content. Finalement on est resté au moins 45min le temps de se changer compris et enfin réchauffé on était en bonne condition pour dormir. Le trajet du retour a été long avec un arrêt pour manger vers 14h et encore un vers 15h pour admirer une formation semi-petrifié. C'est un des coup de coeur de Joël, chaque pierre ressemblait à quelques choses (canard, Gérard Depardieu, etc.) et il y en avait sur des kilomètres !
Nous sommes finalement arrivé vers 17h30 à Uyuni et nous avions déjà notre ticket de bus pour Potosi (départ 19h 30bol - 4h de route). Nous avons dit au revoir à Raphael qui partait pour Sucre (bus de nuit à 21h - 8h), c'est devenu un bon ami donc c'était triste de le laisser.

 
 
Le bilan de ces 3 jours est très positif : les paysages sont magnifiques, nous n'avons pas eu trop froid, la nourriture était assez bonne, le 4x4 n'a pas été en panne et le chauffeur pas très bavarde n'était pas désagréable. Donc même avec une compagnie low cost (prix inferieur à 650bol) le service est correcte. Le seul hic c'est que justement nous n'avions pas choisi un low cost pour ne pas avoir un chauffeur freelance qu'on appelle quand il y a un manque et dont les conditions de travail sont précaires, ce qu'est Jessy. Nous comprenons tout a fait qu'à raison de 2 tours de 3 jours par semaine il soit pressé de rentrer chez lui mais nous nous esperions quelqu'un de formé aux attentes des touristes : arrêt photo plus souvent et à chaque animal (même aux lamas ce qui est comme des vaches pour eux), explications plus nombreuses et plus d'échanges. J'ai bien sûre expliqué ça à la femme de l'agence qui a fait la surprise : ah mais c'est l'agence de ma soeur c'est la même qualité de service, c'est bizarre je vais les appeler. On sait bien qu'on a pas été dans les même hôtel que les autres de l'agence et on sait bien qu'elle appelera jamais sa soeur ! 
A Potosi et Sucre on était avec nicolas qui a fait le tour 1 jour plus tard avec notre agence, il nous a raconté et effectivement il était dans de meilleurs hôtels et il s'est arrêté au désert de Dali et à la laguna verde... Par contre il n'a pas eu notre chance d'être avec des gens supers et de passer de super moments inoubliables (merci à la team du 4x4 si vous me lisez).
 
 

Potosi, mines d'argent

Nous sommes arrivés à 23h à Potosi complètement crevé donc nous avons pris un taxi et pas trop chamaillé pour le prix (20bol). Il nous a conseillé un hôtel pas cher avec chauffage (ça j'y tenais j'en pouvais plus d'avoir froid), nous avons eu une belle chambre double pour 100bol. Joël a été directement à la chaudière augmenter le chauffage, nous avons passé une longue nuit bien au chaud, ça fait du bien.

Potosi est la ville la plus haute du monde à 4200m, les rues (comme toujours) ne sont pas plates et on sent bien l'altitude à chaque montée. En cette saison (juin), il fait toujours beau et la journée pas besoin de manteau, l'air est sec alors attention au coup de soleil.
Potosi a une montagne avec des mines d'argent, celles-ci avaient un très bon rendement au 15e et 16e siècle ce qui en faisait LA ville stratégique au temps des conquistadors. Avec la quantité d'argent extraite, on aurait pu construire un pont allant de l'Amérique du Sud à l'Espagne... et idem avec le nombre de mort dans cette mine (surtout sous l'Espagne).
C'est aussi là que la 1ere pièce de monnaie a été créé et le sigle de Potosi "PTS" l'un sur l'autre a été transformé peu à peu en $ (il faut un peu d'imagination quand même). 
Depuis le 17e siècle le filon d'argent a diminué et peu à peu c'est de l'étain qui a été extrait. Maintenant son rendement est minime mais encore beaucoup de mineur y travaille (voir plus loin).
Bref c'est une ville qui a été riche un jour et ça se voit ! C'est une belle ville agréable et à taille humaine. Ne pas manquer le marché pour y manger ou y flâner.

Le 1er jour, après une grâce matinée méritée, on est sorti découvrir la ville. Comme c'était dimanche, les musées étaient fermés et le marché tournait au ralentit. Nous nous sommes donc contentés de nous ballader dans les rues calmes et d'aller au petit marché artisanal. Le dimanche les villes sont toujours agréables.

Le lendemain, lundi, le musée de la monnaie était encore fermé, dommage on aurait vraiment voulu le visiter. Il y a une visite guidée incluse avec l'entrée qui vaut vraiment le coup d'après des touristes rencontré et le bâtiment est majestueux. On s'est contenté de monté en haut d'une église (10bol) voir la vue du clocher. L'après-midi nous avons fait la visite d'une mine.
Une semaine auparavant, un couple de français nous avaient motivé pour une visite des mines avec l'agence Sin Fronteras. Au début on était pas pour, ça faisait un peu "visite de la misère" mais ils nous ont assuré que c'était pas le cas avec cette agence. Du coup on y est allé, on a réservé le matin pour l'après-midi (14h-17h30 80bol = 8,50€). Le gérant de l'agence a justifié pourquoi contrairement aux autres il se faisait pas de l'argent sur les mineurs mais honnêtement sur le coup on a rien compris à son histoire de mines coopérative et on s'est dit que c'était comme les autres... on a eu tord.

Nous sommes parti à 4 pour la visite avec un couple allemand-brésilienne.Le 1er arrêt de la visite c'est le marché des mineurs. J'avais lu sur le net que les prix y étaient plus cher qu'au marché normal pour les toiristes, c'était pas le cas avec cette agence. On le sait car on avait déjà acheté de la coca et de l'alcool (à presque 90°C ce que les mineurs boivent !), vu l'insistance de notre guide on a complété avec une bouteille de soda et des cigarettes. En tout on en a eu pour environ 20bol (2€) si on avait su le plaisir procuré aux mineurs par ses cadeaux on en aurait pris plus, surtout de la coca.
La guide était assez froide et j'avais un peu peur pour la suite... j'avais tord, sa grand-mère et son père ont travaillé dans la mine qu'on a été voir, c'est son père qui lui a appris tous les recoins et elle avait à coeur de tout nous montrer et expliquer.
A l'intérieur de la mine il n'y a plus de dieu chrétien, on revient à des croyances indigènes avec un dieu de la mine à qui les miniers donnent des offrandes : cigarettes, feuilles de coca et alcool. Ils doivent parfois faire la fête autour de sa statut car dans la salle c'était le bordel.
La mine est un monde d'homme, de famille et d'amis. Les femmes travaillent dehors au tri.

Vers l'entrée on a d'abord discuté avec les plus jeunes (16ans à 23ans), leur travail est d'emmener à l'extérieur dans des brouettes le minerais remonté d'abord de plus profond de la mine. Les mecs ont aidé les jeunes à remonter le minerai. Avec la chaleur de la mine et l'altitude, Joël m'a dit que c'était physique. Les jeunes étaient ravi des cadeaux qu'on avait ramené, ils ont pris une pause (après 500 brouettes c'était mérité !) et nous ont posé quelques questions. La guide nous a raconté un peu leur vie et nous a demandé si on avait des questions pour eux mais on a pas su quoi poser... Ça se voit qu'ils s'entendent bien et vous les entendrez jamais dire qu'ils ont une vie de merde ou que mineur c'est un métier de merde et du coup quand on les voit c'est pas ce qu'on pense... alors que toute ma vision occidentale s'entend sur le fait que c'est pas humain, je ne sais aujourd'hui pas quoi en penser... et ça même après les 45 autres minutes dans la mine. On l'a compris plus tard mais notre guide a voulu nous emmené voir ses 3 frères qui bossaient assez profond très loin de l'entrée. On a passé une dizaine d'endroit galère. Deja dans le couloir général, où il y a les rails, le plafond est protégé par des poutres de bois fendus en 2, ce qui montre l'état de cette mine ! Mais là en plus elles nous a fait marcher près de gros trous, grimper sur des murs glissants, prendre des échelles en bois vieillote, descendre des pentes glissantes... et tout ça avec la chaleur et le manque d'air de la mine avec le corps courbé pour pas se cogner la tête.
Alors quand elle a voulu qu'on se contorsogne pour passer dans un autre tunnel tout en évitant un trou de 20m de profondeur j'ai dit stop. On savait qu'après on avait encore le chemin du retour à faire et chaque obstacle était de plus en plus difficile psychologiquement, je préférai m'arrêter tant que je contrôlais ma panique, c'était plus sage.

 

La brésilienne est resté avec moi et les 2 mecs ont continué avec la guide. La fille était bien plus paniqué que moi et j'ai fait la conversation pour lui changer les idées.
Quand les garçons sont revenus ils nous ont raconté, tout deux étaient d'accord pour dire qu'on avait bien fait de rester là. Ils étaient en sueur car la chaleur augmentait un peu plus loin et qu'ils ont dû ramper pour arriver jusqu'aux mineurs. Joël a presque regretté d'y être allé, c'était dure. Par contre ils ont eu la chance de discuter avec les mineurs qui étaient contents de les voir. Ils en ont profité pour faire une pause dans leur travail et boire un peu d'alcool avec les garçons. L'allemand a trempé les lèvres alors que Joël a pris une gorgée qui lui a mis l'estomac en vrac, c'est aussi fort que de l'absinthe ! Les mineurs le coupent quand même souvent avec du soda et on en avait aussi amené.
Bref nous étions content de sortir de cette mine. On ne regrette pas du toit notre visite car maintenant on connaît leur condition de travail et notre guide nous a appris beaucoup sur le travail de mineur (explosif et tout), sur Potosi, sur l'historique et sur les conditions de travail.
Par exemple, en 1935 (à 5ans près, pas sure de ma mémoire), les mines ont été nationalisés et le travail des mineurs regularisé avec une sécurité sociale et un salaire fixe. C'était le bon temps car en 1985 les mines sont devenus privés ou en coopératives et les conditions ont nettement empiré, ils sont payés en fonction de ce qu'ils ramènent et les mines ne donnent pas grand chose...

La visite nous avait secoué mentalement et physiquement alors le soir on est resté tranquille. Pour ceux qui iront faire un tour des mines à Potosi sachez qu'avec la même agence que nous vous pouvez avoir un tour plus tranquille, c'est ce qu'ont eu les français qui nous ont motivé. Je pense qu'il suffit de demander (possible aussi en français pour 120bol/pers avec le patron).

Le lendemain nous avons vu partir le matin un groupe qui partait en visite des mines organisé par notre hôtel, ils étaient une petite vingtaine. Avec ce nombre c'est impossible de ne pas donner l'impression d'aller au zoo. Nous à 4 nous étions à nombre égal avec les miniers et donc l'échange était possible, surtout que les boliviens sont plutôt timides. Vraiment c'est important de bien choisir son agence.

De Potosi nous avons pris le bus pour Sucre à 10h30 (4h de route 20bol). Nous avons vraiment bien aimé cette ville et nous y serions bien resté un peu plus mais on était pressé de retrouver une altitude plus basse et un climat plus chaud.

Sucre, Maragua, Potolo

Nous sommes arrivés à Sucre vers 14h30 et nous avons commencé par manger un bon ragoût en terrasse à la gare (16bol). Puis nous avons prix un taxi pour la place du 5 mai au centre (8bol). Le conducteur nous a conseillé de chercher un hôtel dans la rue du marché et on en a trouvé un juste en face à l'hôtel Plata (90bol chambre matrimoniale avec salle de bain privé, wifi et balcon avec vu sur court).
Au marché ils vendent de tout, c'est comme un supermarché de chez nous avec en plus un rayon jus de fruits et en haut un rayon restaurants avec plein de buibuis. Depuis qu'on est en Amérique du Sud, nous ne mangeons pas plus de fruit qu'en France mais on boit au moins 2 jus de fruits frais par jour, souvent un jus d'orange pressé (4bol - 40cts) et/ou un lait fraise (6bol), c'est un vrai plaisir.

A Sucre, nous avons retrouvé Nicolas, du coup après une petite siestes nous avons été prendre l'apéro tous ensemble puis mangé. Le lendemain nous n'avons pas fait grand chose. Avec Nicolas nous nous sommes renseignés pour organiser 2 jours dans les villages Jaq'la autour de Sucre. Dans une agence c'est 600bol pour 2 jours avec trajet en 4x4, dans l'école de tourisme les étudiants le font à 400bol mais à pied et au final nous l'avons fait tout seul pour 160bol à pied et en stop !
A 16h il y avait un match avec la France alors Nicolas s'est posé dans un bar avec télé et nous nous avons fait lessives et siestes.
Le soir on a été un peu plus sage car le lendemain on avait de la marche.

Avant de vous raconter notre aventure, une petite présentation de Sucre. Perchée à 2800m, c'est la ville la plus proche en bas altitude de Potosi. Les espagnols l'ont donc prise comme point de chute pour contrôler les mines tout en pouvant respirer normalement. C'est donc une grosse ville très coloniale, blanche et belle. La grande place est très jolie avec ses palmiers. C'est à Sucre que l'indépendance de la Bolivie a été signé, ça a été la dernière ville libérée et la capitale de la Bolivie avant qu'une guerre civile avec La Paz fasse migré le pouvoir exécutif et législatif. Le pouvoir judiciaire reste à Sucre et ses habitants disent que ça en fait la capitale.
C'est plus gros que Potosi mais bien moins que La Paz. Ça fait bizarre car on voit qu'on a quitté les régions du haut, les gens sont plus grands et habillés à l'européenne, ça fait ville riche. C'est aussi moins calme, commercial et peut être un peu trop dynamique. Ça reste une ville a visité pour comprendre l'histoire de la Bolivie, on ressent bien l'importance de la région de Potosi à l'époque coloniale.

Le jeudi nous avons pris le bus de ville n°1 pour nous rendre au départ des bus pour Potolo. On nous avait dit qu'il n'y avait pas de bus pour Maragua et que la seule solution était d'aller direction Potolo et de s'arrêter au croisement pour Maragua... mais oh surprise, un bus et 1 camion partaient pour Maragua à 9h-9h30... ainsi bien sure que 2 bus et d'autres camions pour Potolo. Nous n'avons tout de même pas décidé de changer nos plans car avant Maragua nous voulions faire le chemin des Incas dont le départ est à Chiquilla.
Nous avons donc pris le bus direction Maragua et nous nous sommes arrêtés à Chiquilla (1h 20bol). De là nous sommes descendus vers Chaunaca par le chemin des incas (10bol), plein de beaux paysages et pas trop dure même si au bout d'un moment la descente ça fait mal au pied.
Nous n'avons pas eu le courage d'aller jusqu'à Chaunaca car après il fallait remonter jusqu'au croisement pour Maragua. On nous a dit qu'il y avait un camion entre 15h et 16h pour Maragua donc on pensait l'attendre mais ensuite on nous a dit qu'il ne passait pas tous les jours et qu'on ne pouvait pas savoir. On a commencé par pique-niquer juste après le croisement et on a vu un camion passé qui allait à la rivière mais on ne l'a pas pris. Au final on s'est mis en marche après une petite sieste et un 4x4 est arrivé et nous a descendu jusque la rivière, c'était déjà ça de gagné !
On a estimé avoir économisé 40min de marche donc on s'est pris 30min de pause à la rivière pour se tremper les pieds, Nicolas s'est même baigné mais lui c'est un fou c'était gelé !

Ensuite nous avons repris la marche en montée cette fois-ci, ça a été long pour atteindre Maragua. Nous avons croisé un petit village sans nom avec des habitants très sympa mais toujours aussi timide. Personne ne parlait espagnol alors pas facile de communiquer ! En chemin on a croisé aussi des enfants revenant de l'école (à 2h de marche quand même) et ils ont tous essayé de nous vendre des bracelets et des fossiles mais comme d'habitude on n'achete rien aux enfants. Arrivé à Maragua, on nous a dirigé vers "las cabanas" du village, un hotel communautaire qui profite à tous les habitants où les touristes sont logés dans des petites maisons. Les maisonns neuves sont plus belles que leur propre maison et adapté aux touristes riches. On se croirait en Lozère avec les mûrs en grosses pierres. Comme nous n'avions pas reservé et que tout était complet, ils ont dû nous installé des lits dans une des maisonnettes non habitées. Même les enfants du village se sont mis à tout déménager, c'était marrant à voir. C'est grace à une association espagnol que tout ça a pu naître. Ca fait plaisir de se dire qu'en passant la nuit là-bas on participe à améliorer la vie du village. Pour 70bol/pers la nuit, on a eu le diner et le petit déjeuner. La cuisinière était locale et la nourriture pas vraiment géniale mais ils essaient de s'adapter à nous. Il y a aussi un aspect artisanat dans l'association mais les tissus sont vraiment très cher : 150€ pour 6 mois de travail... 

Sur place nous avons croisé un guide avec 8 touristes et ils nous a un peu expliqué le trajet du lendemain. Comme on n'avait 6h de marche, 3h jusqu'aux traces des dinosaures (Ninu Mayu) et 3 autres heures avant d'arrivé à Potolo pour prendre le bus de retour qui part à 14h, on s'est mis en marche vers 7h. Les locaux nous ont montré le chemin, c'était assez facile car nous avons croisé tous les enfants qui allaient à l'école et qui nous ont donc rassuré sur la route à prendre. Même si c'était vraiment facile à trouver vu qu'il sagissait d'une large route en terre. A la première intersection, il faut prendre le petit chemin qui part à gauche en dessous d'une petite maison. Attention à ne pas continuer sur la grosse route ni tourner à droite sur la route vers les maisons.
Ensuite on suit ce chemin jusqu'à retrouver des petites maisons en chaumes, le petit village de Ninu Mayu. De là ne pas hesiter à discuter avec les habitants, ils sont charmants et vous aideront à trouver la grande maison qui garde les traces de dinausaures. Il faut payer un droit d'entrée de 20bol et un guide vous explique tout ce qu'il sait de la formation de ses pas. En gros c'était de la boue qui s'est pétrifié avec les traces de 3 dinausaures incrustés. Le coin est aussi sympa à voir que le guide est gentil et les traces interressantes, c'est à ne pas manquer !

Par contre ensuite la route se complique. Pas que ce soit plus compliquer à trouver, il suffit de demander si on a un doute. La route est assez grosse et poussiereuse et avec le vent c'est pas très agréable. En plus on avait faim et ça commencait à être long... heureusement 1h avant l'arrivé nous avons enfin croisé une voiture ! Hourra ! Un vieux monsieur nous a pris dans son petit 4x4 et nous a déposé à Potolo. De là il n'y avait pas grand chose alors on a acheté des sandwichs vides. Il était déjà presque 13h et on nous a plus ou moins mis la pression pour prendre un bus car soit disant le prochain était 2h après.

Samaipata

Bla

Santa Cruz

Bla

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