Laos de haut en bas

En traversant la frontière on voit tout de suite que le pays est plus pauvre, il y a peu de voiture, les routes sont défoncés et les habitations plus délabrés. A la gare routière, on mange dans un buibui et on constate déjà que la nourriture est plus chère, on a lu qu'ils importaient presque tout de Thaïlande et du Vietnam ce qui explique les prix. 

À 15h on a pris un bus pour Luang Namtha, une ville au Nord près de la frontière avec la Chine. On a choisi un peu au hasard en regardant sur les forums. Après un trajet de 5h traversant la jungle entourée de montagne avec très peu de village (seulement quelques vendeuses sur le bord de la route) on est arrivé en début de soirée dans cette mini-ville. Il y a pas à dire le Laos est le pays le moins peuplé qu'on est fait (et le reste du voyage l'a confirmé). 

Cette ville vivait autrefois du commerce avec les chinois (leurs amis communistes) qui traversaient la frontière pour aller travailler plus au Sud (on ne sait pas pourquoi ? Et dans quoi ?) mais maintenant elle vit clairement du tourisme, on y croise plus de touristes que de locaux !

Bonne nouvelle les guest house sont pas chères, 60Mkips (=5,50€, 1€=11Mkips ou 10,3Mkips en comptant les différents frais bancaires) et la notre avait le wifi et la télé avec TV5 monde... et aussi une petite vitre de cassé...

En décembre il y fait froid, la journée au soleil ça va mais entre 18h et 10h c'est rude. Au petit matin c'est le pire, il fait 5°C et on a pas de chauffage et une vitre cassé ! Comme partout en Asie de Sud-Est, les gens vivent dehors et dans la région du Nord on les trouve souvent au bord d'un petit feu. Pour nous pas de feu... le 1er soir on a mangé dans le froid au nigth bazar (j'en garde un mauvais souvenir, je sais pas ce que j'ai mangé mais c'était pas bon) et le 2eme soir on a mangé dans le seul restaurant fermé où la chaleur des clients servaient de chauffage. On y a été avec nos 2 copines rencontrées à la frontière, Laurence et Ana.

La seule journée passée sur place, on a loué des vélos (1€ au lieu d'1$ pour les autres pays) et on s'est promené sur les chemins autour pour découvrir des villages d'ethnies. On est allé au Sud-ouest, on a traversé des plantations d'hévéa (produisant le latex) puis après 1km on s'est retrouvé face à une rivière. Les hommes étaient dans l'eau jusqu'au bassin entrain de bouger de la terre pour préparer le passage dun camion mais on a pas compris la technique. Ils nous ont proposé de nous aider à traverser mais l'eau était froide et j'avais pas envie de me retrouver en culotte devant eux. On a donc rebroussé chemin pour prendre un autre chemin partant sur la droite où il y a un petit pont en bois permettant de traverser la rivière au sec. Jusqu'ici on avait dit bonjour (sabaïdiii) à quelques enfants mais en arrivant au pont il y avait une dizaine de tout petit jouant dans l'eau et peut après on était entouré d'une vingtaine d'enfants ! On venait d'arriver dans un village de l'ethnie des Akka. 

Un homme du village est venu nous accueillir, il parlait un peu anglais, ils nous a présenté 2 de ses enfants, en tout il en a 12 ! Ensuite les petites filles ont ramené des bracelets à vendre et nous ont suivi jusqu'à ce qu'on sorte du village. On aurait bien aidé les habitants de ce village (minorité non aidé par le gouvernement) mais par principe on achète pas aux enfants alors on s'est contenté de jouer un peu avec eux.

Un peu plus loin on a trouvé un jolie petit coin au soleil près de la rivière pour pique-niquer. On a pu remarquer les dégâts sur la forêt des plantations d'hévéa. On est ensuite reparti et mon pédalier s'est cassé, Joël m'a tiré sur 1km puis a pris mon vélo et s'est fait tirer par un scooter. Par magie mon pédalier s'est réparé un j'ai pu finir la balade. On a retrouvé les filles en ville pour le goûté, elles réservaient un trek de 2 jours dans la jungle, pour nous pas question il faisait trop froid !

Le lendemain on a pris le bus pour Nong Kiaw à 9h (60Mkips), on a fait nos malins car on s'est renseigné des horaires dans une agence de voyage et on s'est pointé à la gare 30 min avant en tuk-tuk (10Mkips/pers) ce qui nous a permis d'économiser les 10Mkips/pers de commission.

Le lendemain on voulait quitter le froid et aller directement à Luang Prabang par bateau, histoire de naviguer sur la Nam Ou réputée pour être très belle. Malheureusement pour cause de construction d'un barrage c'était pas possible avant un mois et on voulait vraiment faire du bateau et pas se faire 2 jours de bus de suite... donc tant pis pour le froid, on a pris le bateau à 11h (hors saison un seul départ par jour à 25Mkips 1h) pour Muang Ngoi Neua. On dit bateau mais c'est une longue pirogue à moteur dans laquelle on se sert à 20. Le paysage est extraordinairement beau, les berges de la rivière aussi ! Depuis peu il y a l'électricité à Muang Ngoi Neua et on peut observer les poteaux électriques en plein milieu de la forêt, on se demande comment ils ont été les installer.

Arrivé au petit village on remarque directement son recyclage au tourisme, il y a presque autant de touristes que de villageois... mais pour autant il ne perd pas de son charme, au contraire le tourisme a élevé le nouveau de vie des habitants sans pour autant leur ôter leur gentillesse et leur simplicité. D'autant que les touristes qui y vont sont des routards et les installations des bungalows spartiates (50Mkips avec eau chaude !), espérons que l'arrivé de l'électricité ni change rien. 

L'eau chaude est électrique comme partout au Laos et pour que ce soit vraiment chaud il faut réduire le débit au minimum ees comme les sales de bain ont de grosses aérations il fait vite très froid. C'est pourquoi j'ai profité du soleil pour prendre une douche sans être gelée après 2 jours sans et je me suis même lavé les cheveux.

Après on s'est baladé jusqu'à la grotte indiqué à gauche à la sortie du village, Celle-ci n'a pas beaucoup d'intérêt surtout qu'elle n'est pas éclairé mais par contre le point de vu au-dessus de la grotte est splendide (ça aurait été mieux avec la lumière du matin). L'entrée est à 10Mkips, cher pour ce que c'est mais on participe au développement du village.

Le soir on s'est trouvé un restaurant avec un feu et on y a retrouvé notre copain québécois, on s'est bien marré (attention du fait de l'absence de toute la nourriture y est un peu plus cher et il n'y a pas de distributeur donc il faut prévoir). On a pu discuter un peu avec le barman, la serveuse et un garçon venu se réchauffer au bord du feu, ils nous ont appris quelques mots de laossien.

Le lendemain on a pris le bateau pour Nong Kiaw (un seul départ à 9h30), si il avait fait plus chaud on serait resté plus longtemps, il y a des belles balades à faire,, l'endroit est vraiment jolie et les villageois adorables.

A Nong Kiaw, normalement il y a un minibus à 11h et un à 13h30 directement pour Luang Prabang mais arrivé à la gare c'était plutôt 14h et puis étant donné qu'on était que 4 finalement il partait le lendemain mais pas de problème il y avait un gros tuk-tuk 15 places qui y allait. Finalement c'était tant mieux car pour une fois on était avec les locaux (et leur nombreux bordel de carton et bagages divers), comme on a pris 4 autres touristes au passage on est parti à 22 dans le tuk-tuk ! On a payé 40Mkips pour 3h30 et c'était le même prix pour les locaux. Au Laos les prix sont fixes, on peut toujours essayer de marchander un peu surtout si on est plusieurs mais au mieux on gagne 20%, les laotiens sont généralement honnêtes.

On est donc arrivé à la tombée de la nuit, on avait eu le temps dans le "bus" de sympathiser avec un français Philippe et sa copine colombienne (?) et on s'est mis à la recherche d'une guest house à pied (2-3km du centre ville à pied) à 4. On en a trouvé une, Sysomphone, pour 60Mkips près de la rivière avec la salle de bain commune à l'extérieur (80Mkips avec SdB à l'intérieur).

Le lendemain on était déjà le 24/12 et on a décidé de rester une journée de plus (déjà 4 nuits qu'on était là) pour pouvoir aller à la cascade et passer Noël avec Philippe et les filles. On a pas regretté car la cascade est magnifique, c'est très bien aménagée avec également une "réserve d'ours" qui fait quand même très zoo. On y est allé avec les filles et à 4 on a négocié le tuk-tuk à 40Mkips/pers AR (c'est quand même à 30km), le tuk-tuk nous a attendu 3h sur place.

Par contre on a plu revu Philippe, ils ont du partir la veille quand on été à l'escalade et comme les files avaient réservé un resto à 25€/pers pour Noël et bah on l'a fait tous les 2. On a d'abord mangé un peu à la guest house car pour Noël la propriétaire nous offrait du riz au curry avec des légumes, délicieux, et ensuite on s'est fait un bbq Lao, sorte de pierade en cône pointé vers le haut avec une rigole pour retenir de l'eau chaude et le jus de la viande qui servent de bouillon pour cuire pâte de riz et légumes. On a complété avec un verre de vin rouge et des crêpes pour se remonter le moral ! Et comme on a jugé que Noël se fête plusieurs fois on a remis ça le lendemain soir à Vang Vieng avec une bonne pizza française aux chèvres et un pichet de vin également complété d'une crêpe, ça coïncidait en France à l'heure du repas du midi du 25 !

J'ai été un peu vite mais vous l'aurez compris le lendemain on a pris le bus pour Vang Vieng. Le bus local marqué à 8h (70Mkips) ne marchait pas (ou alors on a pas voulu nous vendre de ticket) et on a du se replier sur un bus de touristes à 9h30 (105Mkips). On s'était levée à 6h45 pour rien... et comme j'étais ailleurs j'ai oublié de prendre la monnaie (40Mkips), c'était le comble ! Heureusement les laotiens sont honnêtes et pensent que c'est le cas de tout le monde et bien que le vendeur de billet est changé, on m'a quand même rendu ma monnaie. Heureusement aussi Joël avait lu dans le guide que le bus pouvait être surbooker et on a rapidement réservé nos places. Quand tout le monde est arrivé c'était le bordel il y avait au moins 4 personnes sans places mais avec des tickets numérotés. Après 30 min de discussion on est finalement parti sans eux, le bus a mis 7h pour faire le trajet mais il s'arrêtait toutes les heures 15min pour que les touristes aillent aux toilettes et consomment dans les shops de bord de toute, ça change des bus locaux ! On avait également un repas de compris : soupe de nouille.

Arrivé à Vang Vieng on a cherché au hasard une guest house et on s'est arrêté à Mexeiphon loin du centre festif à 50Mkips la chambre avec salle de bain, très propre mais bruyante. On a su ensuite que le centre festif ne l'était plus. En effet cette ville était un lieu de perdition pour touristes où il était très facile de prendre toute sorte de drogue. L'activité local c'était le tubing : se mettre dans une bouée (chambre à air de camion) et se laisser porter par la rivière en s'arrêtant à chaque bar (une vingtaine) le long du parcours. Il y avait tellement de mort noyé trop alcoolisé que certain pays y avait créé des consulats pour rapatrier les corps de leur compatriote. Au final un fils d'ambassadeur est mort et ça a fait tellement de bruit que la ville a décidé de faire le ménage... pour notre plus grand bonheur ! Beaucoup de bars ont fermé et c'est assez tranquille même si c'est toujours possible de prendre de la drogue (on a pas testé). 

Cette ville est maintenant idéale pour découvrir la nature autour qui est véritablement splendide et tout près ! Dès le lendemain on a loué un scooter (30Mkips) traversé le pont (10Mkips) et roulé jusqu'au "blue lagon" que m'avait conseillé mon frère. Comme c'était payant et qu'on s'est dit que l'entrée d'une rivière ça se contournait facilement, on a trouvé un autre passage et on a bien fait car on s'est retrouvé en aval de la rivière dans un petit coin de paradis. On s'est baigné dans cette eau bleu un peu laiteuse où on a même nagé un peu, ça faisait longtemps. On s'est pas trop attardé car même si la journée le soleil cogne et que l'eau est pas si froide c'est pas non plus les grosses chaleurs.

On a crevé en rentrant (décidément vu la route un vélo aurait été plus adapté) et après le déjeuné je me suis écroulé pour une longue sieste. Comme j'étais fatigué ces derniers temps je me suis dit que je devais être en manque de fer comme d'habitude et j'ai pris une gélule de fer que j'avais ramené de France... c'est vrai qu'elle sentait pas bon... mais ça pourrit pas du fer ??

On est reparti en scooter vers 16h pour une boucle dans les villages au nord de la ville. Les paysages sont magnifiques, il y a plein de rivières, de collines, de jungle et de petits villages perdus. La route est chaotique, notre scooter était un peu pourrit et j'ai commencé à avoir la nausée (le fer ?), on s'est donc pas trop attardé mais on s'est dit que c'était un endroit idéal pour un trek.

Le soir on a rejoint Camille, une copine de Paris qui voyage avec son copain, Lucas, pour 4 mois en Asie du Sud-Est. Il était arrivé dans l'après-midi du Sud et on avait prévu de se croiser à Vang Vieng pour 2 jours. Vu mon était j'aurai dû rester au lit car à se moment là c'était sûr, le fer ça pourrit mais j'étais tellement contente de voir Camille que j'ai bien tenu, et comme j'ai rien bu sauf du coca j'étais même forte au billard (comparé à eux). 

Le lendemain on s'est retrouvé à 9h pour aller faire de l'escalade, Vang Vieng est également réputé pour ça. Et comme Lucas montre en tête, pas besoin d'accompagnateur, on a loué le matériel pour 2 (200Mkips) et le transfert pour les parois de "sleeping wall" (tuk-tuk + bateau 40Mkips pour 4). La première paroi fut la plus dure car mal coté et pas dépoussiérée. Après ça on s'est remis en confiance sur 3 voies pas très longue les une à côté des autres (4, 5a et 5b) puis on a fait une 5b plus longue et enfin une autre 5b encore plus longue. On a pas eu le temps de faire une belle (et facile d'après l'accompagnateur d'un groupe de touriste) 6a car l'après-midi on était plus nombreux à grimper sur les parois alors "chacun son tour". De toute façon Lucas était pas sûr de pouvoir la finir en tête (et il fallait ramener tous les mousquetons). La journée d'escalade fut encore plus chouette que la première vu qu'on était entre amis, plus libre et que les voies étaient moins techniques donc accessible pour tous... et l'environnement est tout aussi magnifique qu'à Luang Prabang.

Avant tout et comme d'habitude, un petit paragraphe spécial bus. Pakse est au sud du Laos à 10h de (belle) route de Vientiane, la capitale, le bus de nuit part vers 19h et arrive à 6h. Vientiane est à 4h de bus de Vang Vieng, pour les bus du matin on peut se rendre directement à la gare mais pour ceux de l'après-midi il faut passer par une agence (ou peut-être aller dans la gare des bus VIP - attention VIP est une marque tout comme RATP !). Chaque agence fait son prix avec sa marge et elles ne sont pas alignées, la moins chère c'est Malany sur la route principale. Nous on a opté pour un trajet en agence tout compris pour être sûr d'avoir notre place de bus de nuit réservé. On est donc parti à 13h30 avec la navette pour la gare de bus puis 14h vers Vientiane où on est arrivé avant 18h à la gare du Nord où après manger à 19h on a pris notre bus de nuit (il a fait une halte à la gare routière sud de Vientiane vers 19h45). Les couchettes sont 2 places, j'ai demandé une place à l'avant et en bas du bus et on m'a dit non, on était en haut à l'arrière, la dernière place qui est une couchette pour 4. On était avec 2 autres filles. Mis à part une clim un peu trop froid pour moi j'ai assez bien dormi, Joël non car à l'arrière chaque petit défaut de la route donne une violente secousse... mais bon c'est pas comme si on avait du sommeil de retard ! On est arrivé à l'heure, à 6h, pour une fois ça m'aurait pas dérangé d'être en retard je dormais bien. La gare des bus de nuit est près du centre ville de Pakse donc on a marché 5min pour le rejoindre.

Pakse on peut pas dire que c'est une jolie ville mais au moins c'est pas surcharger. Il y a pas vraiment de rue touristique et rien que de trouver un petit dej sucré c'est dur. Mais comme c'est le point de départ vers le plateau des Bolovènes et des 4000 îles, il y a des touristes... et pas assez de concurrences au niveau des guests house et donc c'est dur d'en trouver une et chère. Et comme Laetitia, Claire et Sébastien nous rejoignaient vers 13h pour 1 semaine de voyage avec nous (youyou) il nous fallait 3 chambres. On a tourné 1h avant d'en trouver 3 (60-70-80Mkips pour 1pers-2pers-avec eau chaude).

Il était tellement tôt quand on a cherché qu'on a croisé les Monk (moines bouddhistes) qui faisaient la tournée pour recevoir les offrandes, de la nourriture exclusivement. Les femmes se mettent à genoux au bord de la route pour les donner, ils sont très respectés au laos comme en Thaïlande. L'aumône c'est entre 5h à 8h.

Bref on s'est reposé en attendant les autres dont le vol était un peu en retard puis après les retrouvailles on a tous été manger au bord du Mékong. Ils venaient de la capital où ils avaient passé une journée et une nuit et n'étaient pas encore familiés avec les resto locaux. Nous non plus d'ailleurs parce qu'on venaient dfamiliéss très touristiques. C'était bon mais épicé. Le mieux c'était quand même l'ambiance car c'était dimanche et les laos étaient de sorti et ça buvait et chantait dans le resto, même les femmes étaient bien attaquées ! Ensuite on s'est baladé dans la ville mais c'était vite fait car il y a pas grand chose. Après un bon repas indien (on sait pas pourquoi mais y en a plein à Pakse ?), on a été au dodo car le lendemain c'est départ pour le plateau des Bolovènes.

En cadeau de Noël ils nous avaient ramené du conté du Jura, ma mère leur avaient donné du chocolat lindt et la mère de Joël nous a offert une liseuse. On était tout content avec nos cadeaux ! On a réussit à se rationner pour tenir 4 jours avec le conté, un exploit. Pour la liseuse ma tante Véronique nous a donné des livres et depuis on les dévore, plus besoin de laisser trainer le livre jusqu'à en avoir un autre à se mettre sous la dent. Et pour le chocolat, comme c'est une denrée vitale pour moi (j'en au toujours de réserve pour les coups durs) j'ai réussi à le préserver une semaine avant qu'on l'oubli dans une guest house (ça a été un vrai drame). 

Pour aller au plateau des Bolovènes, on a pris d'abord le tuk-tuk pour la gare routière du sud (8km gare - 10Mkips/pers) puis un gros tuk-tuk 20 places direction Paksong. On est descendu avant l'arrivée à la cascade de ???? (800m de marche - entrée 5Mkips pour accéder au point de vue. Ce sont les 2 spectaculaires chutes qu'on voit sur l'autre versant du gouffre sur les photos. 

On est ensuite retourné sur la grande route pour attraper un tuk-tuk et au final on a fait du stop pour Paksong. On s'est retrouvé à l'arrière d'un pickup sur des bambous avec 2 locales. On a discuté sans vraiment se comprendre et comme l'une d'elle se moquait de sa copine parce que elle avait un sac tout pourrri, on lui a offert un sac en tissu qu'on avait trouvé. Elle était trop contente et toute fière c'était beau à voir.

Arrivé à Paksong on a marché le long de la grande route pour s'apercevoir que cette ville est vraiment pas belle. On a mangé un Mi Quang (plat vietnamien qu'adore ma maman) et on est reparti pour Tad Lo en stop. La première partie a été facile car sur une route passante (re-pickup) mais la partie centrale plus galère car peu de voiture y passait, on a donc payé un tuk-tuk rien que pour nous (100Mkips pour 15km). De là on a pris un bus assez spécial, une sorte de charrette traqué par un motoculteur, pour les derniers 6km (10Mkips/pers parce que j'ai fait ma radine une fois de plus). On était avec 4 locales pas commodes qui ont sourit seulement quand on a distribué des gâteaux.

Tad Lo c'est un petit village pour les routards avec plein de bungalows simple pour touristes.

En cherchant une guest house on a rencontré un français Christophe (surnom papa falang) qui tient entre autre une ONG sur place, il nous a conseillé une guest house tenu par une famille locale au bord de l'eau (30Mkips le bungalow) comme il en restait plus que 2, Laetitia, Seb et Claire se sont serrés à 3. On s'est ensuite baladé dans l les environ. Il y a 3 cascades à Tad Lo, la 1ère est visible du village, la 2ème est à 15 min de marche en aval et la dernière à 1h30 de marche en aval. On a eu le temps de voir les 2 premières magnifiques avant la tombée de la nuit. On est même remonté un peu plu US haut dans un village perdu. Quel contraste ! Des animaux partout, cochons, chiens, poules, beaucoup d'enfants qui jouent et cours dans tous les sens, les vieilles qui fument de la drogue dans des feuilles de bananes (opium ou cannabis ?), de la vie quoi ! Il y avait également plein de villageois à la rivière entre ceux qui s'occupaient de leur petit potager dans la terre rouge des berges, ceux qui se lavaient (les femmes en saroung - sorte de paréo) et les enfants qui jouaient dans la boue, un beau spectacle ! On s'est pas attardé pour pas faire les voyeurs mais on a dit bonjour et sourit à tous ceux qu'on a croisé.

En rentrant on a croisé Christophe qui nous a montré où voir des éléphants mais ils étaient pas là, on y est retourné le lendemain matin. Il y a 3 femelles qui a appartiennent au resort de Tad Lo pour balader les touristes.

Le soir on a mangé chez mama, un resto de la même famille que la guest house, et vu le rapport qualité/prix et les grosses assiettes c'est devenu notre cantine.

Le lendemain après un gros petit déjeuner chez mama et une visite aux éléphants, on s'est mis en route pour la plus grande des cascades. C'est une rendo proposée par un guide à la demi-journée pour 80Mkips mais comte on avait vu les panneaux indicatifs sur notre chemin et qu'on a le GPS on a pu s'y aventurer tout seul. On a fait une boucle en commençant par la rive Ouest et en revenant par la rive Est en longeant la rivière. Le chemin a aller est moins bien indiqué et on s'est retrouvé dans un golf en passant sous une barrière, après on a rejoint la route pour arriver aux bâtiments du barrage hydroélectrique, ensuite on traverse la rivière et on prend un chemin passant par un village puis des potagers pour enfin atteindre la cascade sans eau !! Et oui le barrage est juste au dessus de la cascade et comme c'est un barrage forcé, le cours de la rivière est déviée et la cascade asséchée. Le retour est plus jolie mais attention à ne pas se perdre dans les rizières asséchées elles aussi, merci le GPS. On est repassé dans le village du du jour précédent pour y retrouver la même énergie. Après un gros repas chez mama, on est reparti pour Pakse pour pouvoir arrivé tôt le lendemain dans les 4000 îles. On est rentré en stop car le prochain tuk-tuk était dans 1h et puis qu'on était pas trop sûr de l'information. On a attendu 40 min avant de trouver un pickup qui nous aa emmené en plein c centre ville en un temps record. Laetitia et m moi on était confortablement installé sur des sièges alors que les 3 autres se sont gelés à l'arrière, mais bon ils étaient content, on aura fait notre Pékin express à nous ! Cette fois-ci on a donné 50Mkips pour la route (à comparer avec 30Mkips/pers soit 150 à 5) car Christophe nous avait dit que même les locaux le faisait.

Arrivé à Pakse la seule guest house ayant de la place était celle de la fois précédente. C'était le nouvel an et on s'est mis en quête d'un bon resto, dure à trouver dans cette ville. On a fini à celui d'un hôtel touristique mais en plus d'un mauvais rapport qualité-prix on s'est fait virer à 21h. Du coup on est allé prendre un dessert dans l'Indien d'en face où on s'est fait virer à 22h... En rentrant dépité on est tombé sur une petite soirée improvisée, un resto indien avait bloqué la rue devant chez lui, posé une sono et mis des tables. A cause d'un manque de communications il y avait pas grand monde seulement 2 touristes et une dizaine de locaux bien arrachés dont la serveuse, le patron avait l'air dépité, il a raconté tous ses malheurs à Joël. Ccomme la musique était bonne et qu'on avait bien envie de se trémousser, on s'est arrêté prendre une bière (à 20Mkips soit 2 fois le prix normal) puis 2 puis... Au final les touristes en passant se sont arrêté, on a même retrouvé Paul avec qui on avait sympathisé 2 jours avant et à minuit on était une trentaine trentaine à à se dire bonne année ! Il y avait aussi notre fan club (aux filles) , 2 locaux ivres, qui en a profité pournous enlacé 2 fois (Laetitia trop forte y a réchappée). A 1h on a été se coucher, faut pas exagérer quand même on est au Laos ! Ici les gens se lèvent à 5h30 du matin, nous c'est plutôt 8h...

Le lendemain on est parti en tuk-tuk pour la gare du sud (la même que pour Paksong 10Mkips/pers) puis on a pris un gros tuk-tuk 20pers pour Nakasan (3h30 40Mkips) où on a pris un bateau pour l'île de Don Kon (20Mkips/pers). Le même trajet existe pour les touristes en passant par agence à 60Mkips donc moins cher mais beaucoup moins local ! Notre tuk-tuk à nous s'est arrêté dans un village au bord de la route où on a été assailli par une horde de vendeurs ambulants de nourriture : brochettes de viande, fruits, riz sucré et autre. On a craqué pour un riz sucré à la coco (5Mkips) et c'était tellement bon qu'on en a pris un autre. Au passage on a fait rire tout le monde car on s'y prenait mal pour ouvrir la tige de bambou dans lequel était enfermé le riz.

Don Kon est une île sur le Mékong, un petit coin de paradis entoure de verdure et de palmier. Comme autour de l'île le Mékong se transforme en cascade, les colons français y avait construit une ligne de chemin de fer pour que les bateaux puissent traversé l'île pour regagner le Mékong plus haut et ainsi remonter au nord du Laos afin d'y assoir leur autorité. Il n'y a plus de train mais une île paisible dont le nord est dédié au tourisme avec plein de petit bungalows en bambou et autres restaurants. Comme il n'y a pas de route mais seulement un chemin pour piéton, vélo et scooter, ça reste charmant et très plaisant. Joël y était déjà allé et on s'est laissé guidé par lui, il a quand même trouvé que le village avait bien grossi. Puisqu'on était le lendemain du réveillon et en pleine vacances scolaires, rappelons que la majorité des touristes sont des français, les guest house étaient bien pleines. On a du se séparer, on a logé dans un bungalow pas terrible (50Mkips et c'est cher pour ce que c'était =4,8€) et les autres dans un avec eau chaude et internet plus classe (100Mkips). 

L'après-midi on a strictement rien fait, on s'est installé dans un resto au bord de la rivière et on a mangé, bu de l'eau de coco à même la noix de coco et joué au dé, un goût de paradis ! On a même pas changé de resto pour manger le soir. 

Sur cette île il y a un singe gibbon dans une grande cage près d'un hôtel. On ne connait pas son histoire mais il était déjà là la dernière fois que Joël est venu. Il est très affectueux, comme il est tout seul dans sa cage il adore qu'on vienne le voir pour le caresser, lui lui gratter les pieds ou jouer avec lui. Du coup avec Joël on passait au moins 30min par jour avec lui.

Le lendemain après avoir changer de guest house parce qu'en plus d'être pourrit on a senti les odeurs de toilettes de notre voisin au petit matin, on a loué des vélo pour partir à la découverte de l'île.

Au nord de notre île, il y en a une autre Don Det, les 2 îles sont reliées par un pont où passait jadis le chemin de fer. Aujourd'hui le pont est payant en journée car donne accès aux gens de Don Det aux cascades du Mékong visible à l'est de Don Kon. Pour aller aux cascades le plus simple en venant de Don Non est de passé par le chemin sous le pont mais on nous a demandé de payé, 25Mkips quand même ! Du coup on a contourné par l'intérieur par la route qui va au sud de l'île, de toute façon on voulait aussi y aller. Le chemin est caillouteux mais la ballade très jolie.

Arrivé au sud, le bras du Mékong marque la frontière avec le Cambodge. La vie est très belle. On a mangé puis craqué pour un tour de bateau (100Mkips/bateau 1h) pour aller voir les dauphins d'eau douce et oui ça existe ! Vous ne verrez pas de photos car c'est dur à voir, il ne saute pas donc on voit seulement leur dos. On était dans la meilleure période pour les voir et on a vu une dizaine de dos à nous 5 et plutôt autour de 5 dos par personne. La balade en soit était sympa. Après ça on a pédalé jusqu'au cascades. Pour traverser le petit pont et accéder au point de vue c'est 25Mkips (gratuit si tu as déjà payé pour traverser le pont de Don Det) mais le niveau d'eau n'est pas haut et le débit pas fort donc avec Joël on a traverse la rivière, en même temps on était les seul s avec des chaussures qui vont dans l'eau. La cascade est magnifique, c'est vraiment impressionnant, pas par la hauteur de la chute mais par le débit et la force du Mékong. Plus loin il y a une petite plage mais c'est trop dangereux de se baigner, j'ai quand même fait le crocodile au bord pour me rafraarrivé

Quand on est revenu à notre guest house on nous a prévenu qu'on nous avait changé de chambre, on nous a surclassé dans une grande chambre en dure avec un bon lit et l'eaukips. En fait des chinois sont arrivés et devaient être nos voisins mais le patron trouve que les chinois c'est trop bruyant alors ils nous a changé de place. On pense surtout qu'il nous a mis à côté de sa maison pour éviter d'avoir des chinois à côté de lui, sorte de racisme ?!

Bref après cette grosse journée on a tout de même trouvé l'énergie pour traverser le pont alors gratuit et on a mangé sur Don Det, au sud de cette île il n'y a pas grand chose alors le chemin est tout petit et peu éclairé ça donne un côté très romantique avec la lune et les étoiles.

Le lendemain Laetitia & co voulaient aller voir une autre cascade plus sacré mais aussi plus loin. Nous pas forcément mais c'était notre dernier jour avec eux alors on voulait en profiter ! Le prix pour 3 était de 70Mkips/pers pour le transfert aller-retour et 50Mkips/pers pour 5. Ensuite il a fallu payer l'entrée à 30Mkips qu'on peut pas gruger cette fois car c'est un péage en tuk-tuk. Les cascades sont très belles, on peut s'approcher plus près que celles de la veille mais elles sont moins impressionnantes.

En rentrant on est passé par Nakasan, la ville sur le continent et on en a profité avec Joël pour faire des courses car sur les îles tout est un peu plus cher. Ensuite on s'est fait déposé en bateau sur Don Det pour découvrir l'île. On a mangé là bas et on a marché jusqu'au nord de l'ile réputé plus fêtard. Après cette grosse journée on est rentré s'affaler sur les poufs d'un resto de Don Kon. Dernière soirée avec Laetitia, Claire et Seb...

Le lendemain on les a accompagné à l'embarcadère de Don Kon où ils ont attendu 30 min le départ du bateau en flippant de rater le tuk-tuk pour Pakse où ils ont pris un avion pour Luang Prabang au nord.

Après ça on a changé d'île pour Don Det pour avoir un bungalow moins cher (30Mkips) au bord de l'eau tranquille et se reposer. En changeant de guest house on a oublié un sac avec de la nourriture heureusement la vache qui rit de Joël était pas dedans mais malheureusement mon chocolat y était... le drame... nos amis étaient partis et j'avais même pas de chocolat pour me consoler.

On a glander toute la journée et encore la journée d'après entre quelques ballades, une lessive, de la lecture et un peu d'écriture pour le blog. Le jour suivant on est partit pour Bangkok. On a pris un billet dans une agence pour la grosse ville après la frontière d'où on a pris un train pour Bangkok. Les agences proposaient des billet direct pour Bangkok mais par bus de nuit et on a sait vu sur internet site c'était faisable par train. Note trajet nous a d'abord fait prendre un bateau pour Nakasan où on a acheté de quoi se faire des sandwich au thon, puis un gros bus pour Pause puis un mini-van pour la frontière, où le passage est facile puis un minibus pour la gare de Ubon Rachatani. Ça y est le Laos c'est fini, on va à Bangkok pour faire nos visa pour la Birmanie en espérant que ce pays soit aussi bien que le Laos, mieux ça va être dur !

A venir :

- 4 jours à Bangkok

--> départ en Birmanie du 10/01 au 05/02 

PAS D'INTERNET AVANT LE 05/02 AU SOIR DONC PAS DE NOUVELLES